Avec la température de merde qui sévissait à l'extérieur je ne m'étais pas risqué à sortir, bien que quelques amis avaient fortement insisté, j'avais plutôt préféré rester chez moi afin de potasser le prochain contrôle d'Économie … il faut dire que le chapitre sur le développement durable et l'impact de la commercialisation des ressources naturelles sur le PIB avait de quoi envoyer du lourd. À force d'avoir le nez dans mes bouquins je n'avais pas vu le temps filer et je finis par m'assoupir bercer par le bruit des gouttelettes de pluie venant choir contre la fenêtre. Je dormais paisible sur mon sofa lit, le bouquin sur mon torse, lorsque je fus réveillé par le bruit de la sonnette de la porte d’entrée. Étant donné l'heure qu'il pouvait être je n'étais pas sans me demander qui cela pouvait bien être et, bien que je continuais de m’interroger, je finis par me diriger vers la porte afin d'y répondre.

Miss Abrizzi? J'étais plus qu'étonné de la voir, même que j'étais plus que déconcerté par la vue qui s'offrait à moi, et cette moue qu'elle me faisait n'était pas sans me troubler et me faire de l'effet. Bien sur entrez. Lui dis-je en me mettant sur le côté afin de lui permettre d'entrer. Je n'allais tout de même pas vous laisser à vous même alors que les éléments se déchaînent. Installez-vous , le téléphone est sur la table basse. Je filai lui chercher de quoi se sécher et je revins de la salle de bain avec une serviette que je lui tendis. Je vous offre une boisson chaude? Lui demandais-je nerveusement , alors que j'avais pris place sur le sofa en m'installant à une distance raisonnable, et puis la voir jouer autant de charme et de subtilité n'était pas sans me rendre encore plus nerveux.

Me retrouver face à cette femme qui n'avait de cesse d'alimenter mes fantasme en pleine nuit, alors que la pluie ne cessait de déferler et de m'offrir une vue imprenable sur ses courbes plus que magnifiques, me paraissait plus qu'irréel. Je ne parvenais pas à croire qu'elle se trouvait devant moi à une telle heure mais je finis par le réaliser et je l'invitai à passer à l'intérieur afin d'éviter qu'elle ne prenne froid. Ce baiser qu'elle déposa sur ma joue, tout en douceur et en tendresse, n'avait pas été sans éveiller en moi ce désir à son égard que je m'efforçais de refouler je sentais cette folle chaleur me submerger si bien que je ne parvenais plus à contenir ce doux frisson qui me traversais au gré de son index glissant sensuellement contre mon avant bras.

Vous allez me faire rougir mademoiselle Abrizzi. Lui dis-je alors que je peinais à soutenir son regard il faut dire que j'étais intimidé par la belle brune. De rien c'est la moindre des choses que je puisse faire pour vous.

L'ayant invité à s'installer au salon afin qu'elle puisse appeler une dépanneuse , le temps que je file vers la salle de bain , je revins avec des serviettes et je lui en tendis une afin qu'elle puisse s'assécher. Je m'installai sur le sofa à une certaine distance d'elle lui proposant une boisson chaude et c'est alors que je la vis se rapprocher de moi. La regarder se caresser les jambes me vendait du rêve mais plus que tout c'est son regard à la fois tendre et pervers qui était de nature à me troubler et à m'achever. Je frissonnai au contact de cette main qu'elle glissa contre mon visage afin de replacer l'une de mes franges et je sentis le désir monter d'un cran lorsqu'elle glissa sa langue contre ses lèvres.

Ja … ja … jamais. J'avais peiné à balbutier ces quelques mots et c'est alors que sa main finit par atteindre mon épaule me procurant la plus douce des caresse. D'accord. Lui dis-je alors que j'étais visiblement intimidé par sa beauté et le fait qu'elle se rapproche aussi dangereusement ne pouvait que me troubler davantage. Tu es si belle et si gentille avec moi … je ne sais pas quoi en penser. Cette main qu'elle venait de déposer contre la mienne me faisait frissonner et que dire de ce regard des plus ensorcelant qu'elle me lançait. Je n'ajoutai point le moindre mot à ce qu'elle venait de me dire, j'étais troublé par ses allusions et puis je me sentis investi d'un doux frisson lorsqu'elle effleura mes lèvres en m'embrassant. Je serais ravi que tu restes. S'il te plait ne pleure pas. Lui dis-je en lui caressant la joue, essuyant cette larme, sans le savoir je me faisais avoir comme le dernier des bleus.

Cette caresse, tout aussi divine et sensuelle qu'insoutenable et perverse, ne pouvait que m'emmener à ressentir un frisson aussi doux qu'improbable … elle faisait monter en moi un désir tel qu'il m'était impossible de ne pas m'y abandonner. Elle était si belle et puis ce sourire , accompagnant sa sensuelle manœuvre, était de nature à me troubler et à me vendre du rêve. Troublé, obnubilé et assurément sous son charme je demeurai figé lorsqu'elle se mit à me complimenter si bien que j'en rougis et cette main remontant contre ma joue ne pouvait qu'amplifier le tout. Mais c'est la moindre des choses. Lui dis-je alors qu'elle me dit que je prenais soins d'elle mieux que quiconque.

Le spectacle qu'elle m'offrait se voulait un pur délice pour les yeux, je n'en avais pas perdu un seul détail alors qu'elle glissait sa jambe d'une façon plus que sensuelle et que dire de ce regard tout aussi coquin que ravageur qu'elle me lança alors qu'elle avait son index bien en bouche … j'étais totalement perdu. Sa main glissant contre ma joue, combiné à ce baiser qu'elle déposa sur mon front … du bout des lèvres n'avait pu que me pousser au bord du précipice … subitement il faisait bien chaud.

Son index glissant contre mes lèvres , afin d'en dessiner le contour, avait fait en sorte que je me sentais défaillir et puis je rougis de nouveau à l'écoute de ce qu'elle venait d'ajouter. J'étais visiblement intimidé, la douceur de son approche me troublant davantage,  et c'est alors que sentant la chair fraîche elle finit par se rapprocher et plus la distance se réduisait plus je sentais mon cœur battre la chamade.

Ce doigt contre mes lèvre m'avait poussé dans mes derniers retranchements et c'est alors que je l'entendis m'inviter à m'abandonner à elle, il était devenu évident que toute résistance de ma part allait s'avérer futile. Jamais une femme ne m'avait démontré autant d'intérêt, je ne savais donc pas comment je devais réagir, et puis je l'entendis me demander si je ressentais ce qu'elle ressentait et je lui fis un signe de tête afin de lui répondre dans l'affirmative … les mots étaient superflus.

Ses lèvres remontant contre mon bras me procurait le plus doux des frissons et c'est alors qu'elle me demanda de la serrer fort … elle était si belle qu'il m'était impossible de lui résister. Oui bien sur. Je la pris dans mes bras, me laissant subjugué par l'éclat de son regard et puis lentement je m'abandonnai à elle savourant la douceur de son baiser et le prolongeant. Ses caresses contre mon torse et ses baisers dans le creux de mon cou me troublaient, ne voulant pas en demeurer en reste j'approchai mes lèvres de son oreille lui murmurant à quel point je la trouvais belle et je me laissai faire alors qu'elle prit ma main afin de me guider dans la découverte de ses formes des plus généreuses.