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 Coffee Time # Marian

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Blake J. Buckhart

Blake J. Buckhart
☆ Arrivée à Princeton : 26/02/2014
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MessageSujet: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyDim 2 Mar - 0:08


Coffee time

Marian & Blake

Seize heures. La cloche sonne, ta journée est terminée. Elle avait été bien calme, aucun mal de tête, aucun flash-back. Rien, pour une fois ta tête t’avait fichu la paix et tu n’avais pas eu besoin de prendre quelconque cachet en plein milieu de la journée pour cela ni de sortir avec fracas de l’amphithéâtre. Tu n’allais pas t’en plaindre, bien au contraire. Tu sors ton téléphone, branches tes écouteurs et te plonges dans l’écoute du 3ème volet d’Exogenesis de Muse, Redemption. Tu aimais bien ce morceau, calme et malheureusement plein de sens pour toi, tu aurais même aimé patiner dessus si tu avais pu. Cela dit, il se pouvait que tu aies déjà patiné dessus, seulement tu n’en avais aucun souvenir. Tu arrives devant ta chambre, déverrouilles la porte avant de déposer ton sac au pied de ton sac. C’est une bonne vieille routine qui s’est installée d’elle-même depuis septembre, rentrer, poser ton sac, vérifier ton agenda, aviser ce que tu ferais ensuite. Cependant, en cette fin d’après-midi tu n’as pas besoin d’aller vérifier ton agenda. Tu n’avais rien à faire, t’étant déjà bien avancé auparavant et ne travaillant pas au garage de la ville ce jour-là. Ta journée était donc parfaite. Enfin, non pas totalement. Il manquait une seule chose pour qu’elle soit parfaite. Non pas quelque chose mais quelqu’un : Marian. Tu ne l’avais pas croisée aujourd’hui et pourtant tu ressentais le besoin de la voir, même de loin, même entrevoir son sourire entre deux marées d’élèves suffisait à éclairer ta journée. Il y avait des jours comme cela où vos emplois du temps ne coïncidaient pas. Bien sûr tu connaissais le sien en détail, même si entre le sous-main et le bois de ton bureau tu en avais glissé une copie au cas où. Tu décides de prendre une demi-heure avant d’aller l’embêter.  Impatient, tu ne sembles pas pouvoir tenir en place. Tu ranges frénétiquement tes affaires, remets un bouquin ou deux en place dans ta petite bibliothèque. Puis tu te changes rapidement et vérifies que tes cheveux ne ressemblent pas à un nid à oiseaux en réfléchissant ce que tu pourrais lui proposer. Il ne faisait pas mauvais dehors, vous pourriez vous balader tranquillement, tu pourrais l’inviter à aller boire un chocolat chaud ou ce qu’elle voudrait. Tu  sors de ta chambre et fermes la porte avec un grand sourire affiché sur ton visage. Tu sors des dortoirs des garçons, saluant au passage les camarades que tu croises. Tu pénètres avec discrétion dans le dortoir des filles et te diriges vers la chambre de Marian. Tu frappes à sa porte avec assurance : «  Docteur Crowley, votre patient attitré réclame votre attention ! » prononces-tu avec malice. Tu ne veux pas l’inquiéter pour rien, juste la tirer de son bouquin de psycho et de ses notes. Ainsi tu avais fait en sorte que ton ton soit léger et sans urgence.  Ton sourire ne t’a pas quitté bien au contraire, il semble même s’être élargit et tu te sens fébrile. Curieux comme réaction, c’était nouveau chez toi. Tu étais toujours heureux de voir Marian c’était un fait avéré mais cet état d’impatience lui t’étais déjà plus étranger. Tu te penches doucement pour lui faire la bise et tu continues alors te frottant la nuque presque timidement « Je te dérange pas j’espère ? Tu me le dis si je te dérange hein ! Mmm, je me disais que si tu étais libre on pourrait aller se balader en ville, n’importe où c’est comme tu veux. Je t’invite boire un chocolat chaud ou un café, aussi. J’ai un tas de trucs à te raconter. » Toujours aussi nerveux, tu attends sa réponse, espérant secrètement qu’elle soit positive.
 


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Marian E. Crowley

Marian E. Crowley
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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyDim 2 Mar - 19:34


Coffee time

Marian & Blake

Retirant ses lunettes pour se masser les tempes, Marian laisse échapper un long soupir de lassitude avant de s'étirer la nuque et de jeter un regard désespéré vers les notes de cours qui s'entassent sur son petit bureau. Après trois heures passées à travailler sans relâche, la jolie brune a bien besoin d'une pause, peut-être même d'un peu de sommeil. Posant ses lunettes sur son bureau, elle se laisse aller contre le dossier de sa chaise et jette un regard circulaire à la pièce à la recherche d'une quelconque activité susceptible de l'occuper un peu et de lui changer les idées.

Il y a bien son petit écran de télé posé sur la commode, ou les livres dans son étagère, mais rien ne l'attire vraiment. Elle a besoin d'une vraie pause, de ne plus penser à rien. Balayant son bureau du regard à la recherche de son téléphone portable, son attention est finalement captée par le petit carnet moleskine noir qui trône sur le coin du meuble, un stylo attaché à sa tranche. L'attrapant d'un geste vif, elle détache le petit cordon de cuir noir qui le tient fermé et rechausse ses lunettes afin d'en lire quelques pages pêchées au hasard.

Au fur et à mesure de sa lecture, un fin sourire se dessine sur le visage anguleux de la jolie brune. Sur le papier à lignes, elle raconte avec ses propres mots, ses propres ressentis, les progrès qu'elle a pu constater chez Blake depuis qu'elle s'occupe de lui, et chaque victoire, petite ou grande, lui procure une grande satisfaction. Sans doute parce qu'elle se sent très concernée par le beau brun, bien plus qu'elle ne veut bien l'admettre en tout cas.
Parcourant du regard une nouvelle page, Marian est tirée de sa lecture par quelques coups frappés à sa porte. Fronçant légèrement les sourcils, surprise de recevoir une visite, la surprise laisse rapidement place à la joie lorsque la voix de Blake se fait entendre derrière la porte.

Esquissant un sourire radieux, elle referme rapidement le carnet qu'elle glisse en vitesse sous son oreiller en compagnie de ses lunettes - qu'elle déteste porter en public!- et se précipite pour ouvrir la porte, en prenant soin tout de même, d'adopter un visage et une allure moins impatiente. Blake ignore tout de ce qu'elle ressent pour lui, et Marian n'est pas prête à voir la donne changer. Elle tient à ce qui l'unie au garçon et ne veut pas tout gâcher en lui révélant la vérité. Pas avant de savoir en tout cas, ce qu'il en est de son côté à lui. « Docteur Crowley… J’adore, on y croirait presque ! » Lance-t-elle joyeusement tout en ouvrant la porte à un Blake tout sourire. Ce sourire, Marian le trouve absolument craquant. Plus encore lorsqu’il s’adresse à elle comme c’est le cas en cet instant.
Se hissant sur la pointe des pieds tandis que son ami se penche vers elle pour déposer deux baisers sur sa joue, la jeune femme pose brièvement une main sur l’épaule du jeune homme afin de conserver son équilibre avant de mettre fin à ce contact en s’éloignant légèrement de lui pour mieux entamer la conversation. « Non non, pas du tout, je m’apprêtais à faire une pause de toute façon ! » le rassure-t-elle avec un sourire avant de hocher rapidement la tête en entendant sa proposition. « Merveilleuse idée. J’ai besoin de prendre un peu l’air, et très envie d’entendre ce que tu as à me dire. Laisses moi prendre une veste et j’arrive ! ». Attrapant ses chaussures au vol qu’elle enfile tout en se dirigeant vers la porte, elle la referme à peine sur le brun pour y décrocher sa veste suspendue sur une patère et sors de la pièce avant de verrouiller la porte derrière elle. « Allons-y ! Mais n’attends pas qu’on ait trouvé un endroit où se poser pour me dire ce que tu as à dire ! »





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Blake J. Buckhart

Blake J. Buckhart
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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyMer 5 Mar - 23:18


Coffee time

Marian & Blake

Marian t'ouvre sa porte, radieuse et cela te fait chaud au cœur de la voir te sourire comme ça, littéralement. Tu aurais pu être complètement déprimé que le seul fait de la voir sourire t'aurait immédiatement remonté le moral. D'ailleurs, n'était-ce pas grâce à Marian qu'après tes derniers exploits en patinage tu n'avais pas sombré dans la dépression et toutes sortes de troubles de ce genre ? Oui, c'était bien à elle que tu devais d'avoir remonté la pente aussi vite et aussi bien. Enfin, il fallait bien que tu te rendes à l'évidence, la jolie brune ne te laisse pas indifférent, sauf que tu ne veux pas encore te l'avouer, tu ne sais que faire de ces choses nouvelles que tu ressens. Le Coach l'avait bien dit, "aucune relation amoureuse connue", tu étais très discret sur ce sujet d'abord, ensuite cela n'avait rien à voir avec le patinage et puis de toute façon, de ces années là, tes souvenirs étaient déjà trop diffus pour que tu t'en souviennes de manière cohérente ; alors le détail d'une petite amie éventuelle te passait dix mètres au dessus de la tête. Tu te rappelais qu'à une époque tu avais eu une petite amie, tu devais avoir 15 ou 16 ans, une histoire bien peu sérieuse qui n'avait pas duré très longtemps. Peu importe, cela n'avait rien avoir avec Marian et la vision que tu avais d'elle. Une seule chose était sûre, tu étais quelque peu perdu dans tout cela et tu voulais le tirer au clair.

Le ton de la voix de la jeune femme te communique sa joie et tu réponds sur un même ton enjoué : "J'y crois moi, si tu veux savoir" . Tu la regardes droit dans les yeux alors que tu dis ça, une pointe de sincérité se faisant entendre dans ta confession . Elle se hisse sur la pointe des pieds et s'appuie sur ton épaule pour te faire la bise, tu souris discrètement en sentant ton cœur battre légèrement plus vite avant de reprendre son rythme normal lorsqu'elle s'écarte de toi. Elle t'informe qu'elle voulait justement faire une pause et tu lui réponds avec humour : " J'arrive au bon moment alors, je devrais t'espionner plus souvent en fait ! " Bien sûr, tu ne l'espionnes pas et pour souligner ta plaisanterie, tu adresses un clin d’œil à Marian. Elle accepte ta proposition et referme la porte sur toi pour prendre sa veste, tu esquisses rapidement un petit signe de victoire avant qu'elle n'ouvre la porte à nouveau.

Tu t'écartes légèrement afin de permettre à Marian de verrouiller la porte de sa chambre te disant par la même occasion de ne pas attendre d'être posé pour commencer à raconter ce que tu avais à dire. "D'accord Mademoiselle ! Avant toute chose, as-tu une préférence pour notre destination ?" demandes-tu avec galanterie. Tu attends quand même d'être sorti des dortoirs afin d'aborder tes fameuses choses à raconter. "J'ai eu à lire un extrait de Jankélévitch, sa thèse était plutôt intéressante. Elle disait en gros que pour accéder au bonheur, l'oubli était nécessaire.", tu adressas un sourire entendu à Marian. En effet, tu n'avais jamais été aussi heureux que depuis septembre et la jeune femme y était pour beaucoup. Tu réservais le reste pour après, voulant savoir ce qu'elle pensait de cela.

 


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Marian E. Crowley

Marian E. Crowley
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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyJeu 6 Mar - 11:50


Coffee time

Marian & Blake


Marian est réellement touchée par les paroles de Blake lorsqu'il lui affirme croire à son statut de médecin. Esquissant un sourire alors qu'elle se mord légèrement la lèvre inférieure afin de contenir au mieux le trouble que sème le jeune homme dans son corps et dans sa tête, elle relève vers lui un regard qui en dit long sur le plaisir que lui procure son compliment. "Forcément puisque tu es mon patient préféré...!" Répond-t-elle en soutenant son regard l'espace de quelques secondes avant de se hisser à la rencontre de son visage pour embrasser ses joues et humer discrètement son odeur.

Tandis que son coeur tente de courir un marathon dans sa poitrine, la jolie brune se détache rapidement de Blake et s'efforce d'agir comme si de rien n'était. Il est pourtant clair que l'amnésique provoque chez elle des réactions violentes, mais l'étudiante préfère ne rien laisser paraitre. Accueillant sa proposition de sortie avec un plaisir qu'elle ne dissimule pas lui en revanche, Marian fait rapidement savoir à son ami qu'il tombe à pique puisqu'elle comptait justement s'accorder une pause. Laissant échapper un léger rire lorsque le jeune homme fait remarquer qu'il devrait l'espionner plus souvent, la jeune femme pose son regard dans le sien à nouveau alors qu'il lui adresse un clin d'oeil. "C'était donc toi! Je me demandais pourquoi j'avais toujours l'impression d'être observée...! Si c'est toi je suis rassurée." Plaisante-t-elle à son tour avant d'accepter la sortie qu'il lui propose et d'enfiler ses vêtements avant de claquer la porte derrière eux.

Alors qu'ils commencent à avancer dans le couloir du dortoir, Marian n'hésite pas à presser un peu Blake afin qu'il lui raconte tout ce qu'il semble avoir à raconter. Sa curiosité est sans limite, plus encore lorsqu'on l'attise comme vient de le faire le jeune homme, et elle veut vraiment avoir le temps de tout entendre. Mais d'abord, ils doivent évidemment choisir leur destination. Esquissant une moue pensive, Marian se base sur son envie du moment pour définir leur point de chute, et ce dont elle a vraiment envie en ce moment, en plus de goûter aux lèvres du garçon, c'est d'un chocolat chaud. "Hmmm... J'ai envie d'un chocolat viennois avec beaucoup de crème fouetté! Qu'est ce que tu penses du Starbucks?" Propose-t-elle alors qu'ils descendent les escaliers menant au rez-de-chaussé du bâtiment.

Une fois dans le hall, Blake commence finalement à lui parler de ce dont il voulait lui parler, et lui fait part d'un extrait de la thèse de  Jankélévitch qui semble lui avoir parlé à lui en particulier. Et très vite, Marian comprend pourquoi. "Je connais cette théorie, Nietzsche a développé quelque chose de très semblable. Pour accéder au bonheur, il faut être capable d'oublier ce qui nous a empêché de l'être avant, de se détacher de nos souvenirs. C'est une théorie qui se tient... On réfléchit toujours trop avant d'agir, parce que nos actes passés, nos souvenirs nous retiennent de peur de répéter une erreur. Comme quand on a peur de faire un mouvement parce qu'on s'est déjà blessé en le faisant et que notre corps se souvient de la douleur et ne veut pas la ressentir à nouveau" Commente-t-elle distraitement les yeux dans le vague tout en continuant d'avancer. Relevant finalement les yeux vers Blake à qui elle adresse un sourire à son tour, la jolie brune reprend la parole pour lui poser une question qui vient de s'imposer dans son esprit." Est-ce que tu crois que tu es plus heureux maintenant qu'avant? Qu'oublier t'as permis d'accéder au bonheur?" Questionne-t-elle pleine de curiosité alors que sa formation de psychologue reprend le dessus.




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Blake J. Buckhart

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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyLun 10 Mar - 22:18


Coffee time

Marian & Blake

Il était évident, vu le regard qu'elle te lançait que ton avis sur son statut de médecin lui allait droit au cœur.  Si ce regard te troubla, ce n'était rien à côté de la zizanie que sema en toi la phrase qui suivit. En effet, en te nommant comme son "patient préféré",  Marian pouvait se vanter désormais de t'avoir fait rougir. Chose plutôt inhabituelle chez toi et encore plus à ce point-là, tu avais l'habitude d'intérioriser la plupart de tes émotions et avant, c'était sur la glace que tu les laissais paraître. Mais maintenant que tu te refusais d'y retourner, tu avais du mal à te contenir, notamment lorsqu'il en venait à Marian et ce qu'elle pouvait générer en toi.  Ton cœur rata un battement, ce coup ci tu en étais même sûr.  Tu soutins son regard coûte que coûte, lui laissant conclure ce qu'elle voulait du fard qui s'était répandu sur tes joues, avant de te détourner, tenter de te ressaisir quelque peu et te gratter la nuque comme si de rien était avant de l'embrasser.  C'était peine perdue de dissimuler quoi que ce soit sur ta réaction et c'est pourquoi tu n'ajoutas rien, de toute manière tu n'étais pas bien sûr d'être en état pour cela. Il fallait vraiment que tu te poses tout seul dans un coin et que tu prennes le temps de réfléchir à ces réactions, cette vision que tu pouvais avoir à propos de Marian. Cela devenait urgent, très urgent. 

Marian entre dans ton jeu et t'annonce avec humour s'être sentie observée et  être rassurée que ce ne soit que toi qui l'épiait. Tu ris alors et réponds à ton tour, faussement vexé : 
"Moi qui croyait avoir été discret..." ton air vexé ne tient pas bien longtemps, tu ne peux t'empêcher de sourire à la jolie brune et lui lance joyeusement "On dirait que je n'ai pas reçu la formation de ninja à la patinoire". Tu notes néanmoins mentalement que l'hypothèse que ce soit toi qui observe Marian à son insu et non un détraqué de quelque sorte qu'il soit, la rassure ; ajoutant une nouvelle chose à ta liste de choses à analyser. La satisfaction s'empare de toi lorsque vous déambulez côte à cote dans les couloirs des dortoirs, au-delà d'une simple satisfaction, tu as bien l'impression d'être totalement libre aux côtés de la brune, de ne rien avoir à cacher ni faire semblant. Tu n'en avais pas besoin, Marian savait déjà tout de toi, à condition d'omettre les éventuels sentiments que tu pouvais avoir pour elle. Tu observes la moue pensive de ton amie alors qu'elle réfléchit à votre destination. Elle t'annonce avoir envie d'un chocolat viennois et donc d'aller au Starbucks. "Gourmande ! C'est parfait, allons y !"la taquines-tu.  La demoiselle t'avait encouragé à dire ce que tu avais à dire durant votre marche dans le couloir du dortoir. Tu savais combien sa curiosité était grande et il t'arrivait comme à l'instant de faire durer le suspense, l'attisant volontairement. Non pas que tu veuilles jouer avec les nerfs de ton amie, tu voulais simplement aborder les choses dans l'ordre.

Marian t'expose distraitement la thèse de Nietzsche et tu remarques les parallèles avec celle de Jankélévitch. Tu hoches la tête simplement. Tu réfléchis à cela, te préparant à la question qui, tu pouvais presque parier dessus, allait venir ensuite : la question de ton propre bonheur après l'amnésie. Bingo, sans attendre, Marian relève ses yeux vers toi, te souris, te pose la fameuse question et tu sens à travers son ton sa curiosité.  Tu affiches un air pensif bien que la réponse soit claire en ton esprit. Tu glisses doucement ta main dans celle de la jeune femme, le regard perdu dans le vague : "J'arrête pas d'y réfléchir depuis que j'ai eu ce texte entre les mains, et Nietzsche en effet rejoint Jankélévitch. D'abord, si j'ai pris ces saloperies, c'est que de toute évidence, quelque chose n'allait pas chez moi. Et finalement, même si j'aimais patiner, gérer la pression et la fatigue n'était pas mon fort, mais je pense qu'il devait y avoir autre chose. Quoi ? J'en sais rien. Bien sûr, je pense pas que j'étais à plaindre mais ni heureux ni complètement malheureux. Mais ce que je sais c'est que sans ça, je n'aurais jamais fait de break et eu la chance de remettre les compteurs de ma vie à zéro. Au delà de tout ça, sans cet accident, je n'aurais vraisemblablement jamais rencontré cette formidable personne que tu es. Donc oui, je suis bel et bien plus heureux qu'avant." Tu n'ajoutas rien d'autre, attendant patiemment de voir ce que la jolie brune aurait à répondre à ça. Tu n'avais aucune honte à lui avouer qu'elle était une merveilleuse personne, elle avait été là pour toi alors que tout le monde t'avait abandonné, ton oncle Josh exclu vu qu'il était dans un recoin perdu de Louisiane et qui prenait régulièrement de tes nouvelles par mail. Marian par contre, elle était là chaque jour pour toi, patiente, adorable... tu ne pouvais même pas mentalement finir la liste des qualités de ton amie. Et oui, sa présence illuminait tes journées. Et comme ta formulation le sous entendait, la jeune femme avait largement contribué à ton bonheur, si tant est qu'elle n'en avait été directement la cause. Là encore, il te fallait tirer cette ambiguïté au clair.




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Marian E. Crowley

Marian E. Crowley
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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyMar 11 Mar - 10:27


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Marian & Blake


Si elle remarque le trouble que provoque chez Blake cette qualification, Marian ne se doute pas de son intensité. La jolie brune est loin de se douter qu'elle plait à son ami autant que lui peut lui plaire, et quand bien même ce genre de réactions physiques pourraient lui mettre la puce à l'oreille, la jeune femme refuse de s'emballer pour des pommettes plus rouges qu'à l’accoutumée. Elle tient à Blake, vraiment, et se permettre de croire qu'il pourrait ressentir autre chose pour elle que l'amitié qu'il lui offre déjà, c'est se permettre de souffrir en cas d'erreur. Evidemment, n'être que son amie est aussi une forme de souffrance, mais bien douce puisqu'elle lui permet de rester à ses côtés.

Se détachant de lui après une brève étreinte, Marian affiche son éternel sourire alors que Blake fait savoir qu'il devrait l'espionner plus souvent. Entrant dans son jeu l'étudiante s'avoue soulagée de savoir qu'il est celui qui l'observait tout ce temps et pas Dieux sait quel détraqué. Amusée par l'air faussement vexé qu'adopte le jeune homme, la brune se permet un commentaire qu'elle agrémente d'un sourire taquin: " Je crois que c'est raté...", avant de sourire de plus belle lorsqu'il évoque la formation de ninja qu'il pensait avoir reçu à la patinoire. "C'est parce qu'ils ne forment que ceux qui n'ont aucun talent, pour qu'ils puissent cacher leur médiocrité", ajoute-t-elle avec un clin d'oeil complice en direction du garçon.

Laissant le dortoir derrière eux, et avec lui la fatigue des révisions interminables, Marian se sent revigorée par cette ballade improvisée. Elle qui était épuisée quelques minutes plus tôt, la jolie brune se sent à présent pousser des ailes. La présence de Blake à ses côtés y joue sans doute pour beaucoup, tout comme la perspective de bientôt tremper ses lèvres dans une tasse de chocolat bien chaud surmontée d'une montagne de crème fouettée. "Coupable..." Lance-t-elle avec un léger rire tout en levant à peine la main vers le ciel lorsque Blake fait remarquer sa gourmandise.

Marchant d'un bon pas aux côtés du jeune homme, la psychologue relève un regard plein de curiosité vers son ami alors qu'il accepte enfin de partager avec elle le sujet qu'il souhaitait aborder. Vivement intéressée par la théorie de Jankélévitch dont il lui fait part, Marian fait immédiatement le rapport avec une thèse de Nietzsche dont elle s'est beaucoup servie pour ses études sur la mémoire. Thèse qui, elle en est certaine, s'applique à Blake et à sa peur de remonter sur des patins. La lui exposant avec une certaine passion, parce qu'elle aime ce qu'elle fait, Marian recentre rapidement son attention sur le jeune homme avant de lui demander si il estime lui même être plus heureux désormais, maintenant qu'il a oublié.

Attendant sa réponse, Marian ne le quitte pas des yeux jusqu'à ce qu'il glisse sa main dans la sienne. S'arrêtant de marcher pour baisser les yeux vers leurs mains jointes, la jolie brune sent son coeur accélérer sensiblement dans sa poitrine et son souffle se faire court. Ce n'est pas la première fois que Blake prend sa main, mais chaque fois, le petit courant qui passe à travers ses doigts la rend toute chose.
Posant son regard légèrement troublé sur le visage du jeune homme cette fois, l'étudiante l'écoute sans dire mot lui exposer sa propre analyse de la situation. Tandis qu'il parle et qu'elle bois ses paroles les yeux rivés sur ses lèvres, Marian passe nerveusement sa langue sur les siennes tandis qu'inconsciemment, son pouce caresse en douceur la main de son ami. Les paroles de Blake lui font un peu de peine, pour ce jeune homme perdu qu'il était, inconscient des risques que lui faisait encourir sa prise incontrôlée d'amphétamines, mais sa dernière phrase fait faire un bond dans sa poitrine à son coeur déjà malmené. Baissant les yeux, rougissante, elle esquisse un sourire en direction du sol, profondément touchée. "Je... Je suis contente que tu ais pu trouver quelque chose de bénéfique à tout ça..."Souffle-t-elle tout en resserrant légèrement l'étreinte de sa main sur celle du garçon sans pour autant relever les yeux vers lui.

Sans lâcher sa main, elle préfère reprendre leur route pour ne pas être tentée de faire quelque chose qu'elle pourrait regretter par la suite, comme l'embrasser ou toute autre chose insensée. Inspirant profondément en évitant de regarder Blake trop longtemps afin de ne pas raviver le trouble qu'il a semé en elle, Marian reprend rapidement la parole pour ne pas l'inquiéter par son silence gêné. "Tu n'a jamais peur d'avoir oublié quelque chose ou quelqu'un de très important? Quelque chose que ton coach n'aurait pas pu savoir?" Questionne-t-elle finalement pour changer de sujet. Enfin...Presque!





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Blake J. Buckhart

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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyMer 12 Mar - 23:42


Coffee time

Marian & Blake

 La jeune femme ne semble pas tenir compte de la gêne qui se lit directement sur ton visage et tu es bien trop occupé à essayer de te ressaisir pour te demander pourquoi. Certes, cette question surgira sûrement lorsque tu décideras d'une petite introversion spécialement dirigée pour comprendre ce qu'il te prend à ce moment même et plus généralement lorsque tu es en présence de Marian. Mais pour l'instant tu la remercies intérieurement de ne pas s'inquiéter de ce changement. Quant à une éventuelle réciprocité de tes sentiments -appelons un chat un chat-  tu étais bien loin de te poser la question également et encore moins de te douter que cela puisse être le cas. Tu t’admonestes au calme, exigeant que la température et la couleur de tes joues diminuent et redeviennent normales.  Choses qui finissent par arriver quelques instants plus tard.

La tension qui s'était faite sentir suite à ce petit malaise, s'envole lorsque vous plaisantez tour à tour sur tes talents d'espionnage. Tu affiches d'abord une mine vexée puis lorsque la demoiselle confirme que  tu n'avais pas été si discret que ça, tu croises les bras sur ton torse et affiche une moue boudeuse digne d'un gamin de 5 ans. Cette dernière ne tient pas longtemps. Comment pourrais-tu résister au sourire dévastateur de Marian ? Et tu lui souris en retour quand elle  te dit que les ninjas sont formés pour cacher leur manque de talent et leur médiocrité, accompagnant sa phrase d'un clin d’œil. "Merci" lui réponds-tu, les yeux rivés sur le sol, le compliment sous-jacent te touchant véritablement. En effet, ne te souvenant de tes années en tant que patineur que par bribes, tu avais bien du mal à appréhender ton niveau : tu t'efforçais à chaque souvenir qui surgissait de l'ordonner de manière plus ou moins chronologique avec les précédents et d'apporter des nuances à la lumière des échecs qui t'étaient revenus. D'ailleurs c'était aussi de cela que tu voulais parler avec Marian, la veille au soir, l'un d'entre eux t'était revenu et tu l'avais même trouvé plutôt amusant. Enfin, chaque chose en son temps, tu voulais d'abord régler la question du bonheur et avoir l'avis de ton amie dessus. De plus, inconsciemment, c'était peut être aussi une manière de lui montrer à quel point tu tenais à elle, même si ce n'était pas aussi clair en ton esprit. Plus tard, tu ris à la mimique de l'étudiante lorsqu'elle plaide coupable pour le "crime" de gourmandise dont tu l'accuses en plaisantant, et tu continues sur le même mode : "Et bien, j'espère que tu n'étais pas trop souvent privée de dessert !".

Comme tu t'y attendais, évoquer les deux philosophes piqua l'intérêt de la jeune femme. Il était évident que la thèse de Nietzsche s'appliquait à ton cas, depuis ton accident, tu te refusais de rechausser des patins à glace et même, moins tu passais devant la patinoire mieux tu t'en portais. En effet, si Nietzsche associait l'amnésie à une volonté de se protéger d'une erreur que l'on avait déjà commise,  comme si on avait peur de se blesser à nouveau, la seule raison qui motivait ce boycott de la patinoire était simplement la peur de constater que ton corps, à défaut de ta tête, se souvienne des mouvements ou qu'au contraire que tout te revienne d'un coup. Ce manque de contrôle te faisait peur. Néanmoins, depuis quelques temps, tu semblais moins réfractaire à l'idée de rentrer dans la patinoire, au moins en tant que visiteur, là aussi tu voulais en discuter avec la jolie brune.

Tu remarques que le regard de Marian ne se détache de toi que pour observer vos mains jointes, elle semble surprise de ton geste, pourtant anodin et s'arrête même de marcher. Tu ne relèves pas son arrêt sur image ni son trouble. Alors que tu lui fais part de ton analyse de la situation, ton regard se perd dans le vague de temps à autre avant de revenir vers le visage de Marian et cela plusieurs fois. De temps à autre, il te semble qu'elle est nerveuse bien que très intéressée par ton discours. Le pouce de Marian trace des motifs sur le dos de ta main avec douceur, tu ne saurais expliquer pourquoi, mais cela semble t'apaiser. La dernière phrase que tu lâches, empreinte de sincérité et de franchise, renferme peut être trop de franchise pour le coup. Tu vois Marian rougir et baisser la tête vers le sol, une ombre de sourire sur ses lèvres. Tu espères que ta confession ne la perturbe pas trop, elle répond dans un murmure qu'elle est contente que ton accident aie généré quelque chose de "bénéfique". Tu déduis à son ton que ta dernière phrase l'a touchée mais tu ne peux savoir à quel point, d'ailleurs tu ne t'en doutes même pas. Tu ajoutes en chuchotant :
"Bénéfique est un bien faible mot." Tu sens l'étreinte de la main de la jeune femme se resserrer et tu lui rends alors, comme pour appuyer tes propos.


Marian vous fait reprendre la marche en silence. Cela ne te déplaît pas, même si tu sens ce silence quelque peu gêné, cela permettait d'apprécier totalement la compagnie de la jeune femme. Manifestant la volonté de changer de sujet, la psychologue t'interroge sur l'éventualité d'avoir oublié quelque chose ou une personne importante dont le coach n'aurait pas eu vent. Tu réfléchis quelques secondes, tu y avais en effet déjà pensé et la réponse était catégorique : "J'y ai déjà pensé, surtout au début en fait. Quelque chose ou quelqu'un d'important dont le coach n'aurait rien su ? Non, je pense pas sinon Josh me l'aurait dit si je étais plutôt discret là dessus avec le coach, avec mon oncle, je me vois mal ne rien lui dire. Et puis, non définitivement non.  Admettons que ce soit une personne. Si cette personne était vraiment importante, j'aurai eu des nouvelles depuis l'accident. De toute façon, comment pourrait-elle être aussi importante qu'avant alors que je ne suis plus la même personne et qu'en plus de ça, je ne m'en souvienne pas ? Donc non, je ne pense pas avoir oublié quoi que ce soit d'important, mis à part peut être comment faire un Ina Bauer ni personne. Si cette personne avait été importante, alors maintenant elle appartient au passé, je n'irais pas rechercher une telle personne dans ce passé qui m'échappe. Le présent est largement mieux." Ton ton était ferme et assuré traduisant le fait que tu n'avais aucun doute sur ce que tu avançais. Tu guettes alors la réaction de la brune, ne pouvant néanmoins t'empêcher de te demander intérieurement pourquoi une telle question lui venait maintenant. 




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Marian E. Crowley

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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyJeu 13 Mar - 11:11


Coffee time

Marian & Blake


Le visage de Blake ayant repris sa teinte habituelle, Marian ne pense pas plus longtemps à la réaction physique qu'a provoqué son compliment chez son ami. Elle n'a pas l'intention de se lancer dans une analyse poussée de ce soudain rougissement, sans doute parce qu'elle ne tient pas à se réjouir pour de fausses raisons. Après tout, rougir est quelque chose de tout à fait normal lorsque quelqu'un nous complimente n'est-ce pas? Pourquoi la donne serait-elle différente pour Blake...?

Préférant chasser cette image de son esprit, la jolie brune suit le jeune homme dans les couloirs de l'université et leur complicité reprend très vite ses droits, laissant loin derrière elle, les éventuelles questions que pourrait se poser l'étudiante qui sans faire attention, complimente à nouveau l'amnésique. Elle n'est pas certaine de ce dont il se rappelle concernant son passé de patineur artistique, mais elle se souvient très bien de la fascination qu'il lui inspirait déjà ce jour là sur la glace et c'est avec la plus grande sincérité qu'elle le rassure sur ses piètres qualités de ninja. Il n'avait pas besoin de passer inaperçu puisqu'il était tout bonnement impressionnant...! "Inutile de me remercier, c'est la vérité", ajoute-t-elle avec un léger sourire alors que Blake se montre une nouvelle fois très touché par ses paroles.

Continuant leur route, à l'extérieur sans presser le pas ou ralentir, Marian finit par établir leur point de chute en se fiant à son estomac. Elle rêve de puis plusieurs jours d'un chocolat viennois, et l'invitation de Blake à se sortir la tête de ses livres est pour elle, l'occasion rêvée d'assouvir son envie. Plaidant coupable du crime de gourmandise dont son ami l'accuse sans même chercher à se défendre une seule seconde, la jeune femme rit à son tour en réponse aux paroles du garçon. "Jamais! Je faisais en sorte de faire mes bêtises après le repas!" Fait-elle savoir, accompagnant ses paroles d'un sourire plein de malice. A vrai dire, Marian ne se souvient pas avoir été le genre de petite fille à faire beaucoup de bêtises. Quant à Danielle et Jonathan, ils n'ont jamais été le genre de parents à punir leur fille en la privant de nourriture. En revanche, la priver de télé ou de sortie était tout à fait leur genre! Heureusement, ils n'ont jamais vraiment eu à user de ce type d'autorité avec Marian.

Laissant finalement de côté le thème de la nourriture pour finalement aborder un sujet les touchant tous les deux, Blake évoque rapidement la thèse d'un auteur bien connu de Marian qu'il a étudié un peu plus tôt en cours. Vivement intéressée par le sujet, la mémoire étant son sujet d'étude favoris, plus encore depuis l'entrée du jeune homme dans sa vie, l'étudiante ne tarde pas à questionner son ami sur ses propres sentiments concernant son défaut de mémoire. Se sent-il vraiment plus heureux maintenant qu'il a oublié une partie de son passé?

Marian en doute l'espace de quelques instants, quelques fractions de secondes où la psychologue se demande si l'on peut vraiment être heureux de voir trois longues années de sa vie s'évanouir dans la nature. Puis lorsque Blake glisse sa main dans la sienne, tout devient plus confus dans la tête de la jeune femme. A son tour, elle en oublierait presque son nom tant ce contact l'électrise au point qu'elle s'arrête même de marcher pour fixer leurs mains jointes. Il ne s'agit pourtant pas là d'une première, mais c'est plus fort qu'elle. Chaque fois que sa peau entre en contact avec celle de Blake sans qu'elle n'y soit préparée, Marian perd pied.
Dans sa poitrine, son coeur accélère subrepticement mais la jeune femme s'efforce d'écouter son ami avec attention. Elle sait que ce travail sur lui même ne doit pas toujours être facile à faire, et l'écouter malgré le trouble qu'il sème en elle est la moindre des choses. Caressant le dos de sa main du plat de son pouce, pour l'inciter à continuer de parler, la jeune femme ne le quitte pas des yeux jusqu'à ce qu'il lui fasse une confession qui de nouveau la force à baisser les yeux pour masquer à sa vue ses pommettes rougissantes. Décidément, se contenir est de plus en plus difficile. Plus encore lorsqu'il lui chuchote quelques mots en réponse aux siens. A cet instant, son coeur bat tellement fort contre sa poitrine, que Marian pourrait presque jurer qu'on l'entend de l'extérieur se jeter comme un dingue contre sa cage thoracique.

Entrainant Blake avec elle pour qu'ils reprennent leur périple vers le café sans pour autant lâcher sa main, Marian s'efforce de retrouver son calme en restant silencieuse quelques précieux instants. Pour peu, elle se serait presque jetée au cou du jeune homme pour l'embrasser afin de mettre à profit l'intensité des émotions qu'il vient de générer en elle, mais sa peur de tout gâcher entre eux en manifestant des sentiments qu'il pourrait ne pas partager lui a permis de conserver un minimum de distance.
Après quelques mètres sans que le moindre mot n'ait été prononcé ni par l'un, ni par l'autre, Marian se décide finalement à mettre fin au silence, son coeur enfin apaisé, pour questionner Blake à propos de son amnésie. En effet, la jeune femme se demande si le garçon n'aurait pas pu éventuellement avoir oublié quelque chose que personne n'aurait été en mesure de lui rappeler. Comme une personne très importante pour lui...

C'est à vrai dire une des plus grandes peurs de la jeune femme, de voir un jour débarquer quelqu'un à qui Blake ait réellement tenu, quelqu'un qui puisse l'aider mieux qu'elle ne s'efforce de le faire chaque jour à retrouver la mémoire. Quelqu'un, qui pourrait ravir son coeur...
Heureusement, le jeune homme est plutôt catégorique dans sa réponse, et la jolie brune se sent immédiatement soulagée. "Tu as sans doute raison oui...Profitons du présent" Souffle-t-elle avec un sourire empreint de soulagement. "En tout cas, inutile de préciser qu'avoir su faire un Ina Bauer, c'est déjà un sacré exploit en sois...! Je sais même pas comment tenir debout plus de cinq secondes sur des patins quand mes deux pieds sont placés normalement, alors me cambrer et patiner en même temps..."Commente-t-elle avec plus de vivacité tout en continuant de marcher à côté de Blake, sa main s'agitant dans la sienne alors qu'elle parle.







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Blake J. Buckhart

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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptySam 22 Mar - 23:59


Coffee time

Marian & Blake

Tu baisses la tête, touché par le compliment que Marian fait à propos de tes qualités de patineur.  Depuis que tu avais rejoint la jeune femme, tu passais par tous les étages de l'ascenseur émotionnel :  la confusion, la joie, la nostalgie, l'excitation, l'admiration entre autres émotions ; le tout en tâchant d'en faire voir le moins possible. Néanmoins, Marian arrivait facilement à te faire rougir sans que tu ne te l'expliques encore. Constatant ta réaction, la jolie psychologue ajoute qu'il est inutile de la remercier, que c'était la vérité. Tu relèves ton regard sur elle et tu réponds  avec une certaine intensité dans ta voix et ton regard : "J'y tiens."  Tu lui retournes son sourire et continues de marcher. C'est vrai, ce sujet était devenu restreint à des flash back et des trous noirs dont la cohérence était des plus hasardeuse si bien que ce genre de compliments te rassuraient d'une certaine manière. De plus, venant de Marian, cela te faisait encore plus plaisir. Plus tard, la gêne s’estompe et la complicité qui te lie à Marian refait son apparition et vous plaisantez sur la gourmandise de la jeune femme.  Alors que tu la charries sur les éventuelles privations de dessert qu'elle aurait pu avoir quand elle était petite, elle te réponds qu'elle n'a jamais été privée de dessert pour la simple et bonne raison qu'elle se débrouillait pour faire des bêtises après le dessert. Tu ris doucement à sa réponse avant de répondre  en secouant la tête, une légère moue sur tes lèvres et le regard aussi malicieux que celui que t'adresse Marian : "Eh bien c'est du joli tout ça. J'en toucherai un mot à Danielle un jour. "  En effet, lorsque Marian t'avait invité chez ses parents pour Noël, tu t'étais très bien entendu avec la mère de la jeune femme. Elle, comme son mari, avaient été adorables avec toi, mais tu avais été plus proche de Danielle. LA femme avait passé des heures à te montrer les photos de Marian enfant, vous aviez passé de longs moments à discuter ensemble, aussi facilement que si vous vous connaissiez depuis des années alors que tu étais un étranger dans la maison des Crowley. De plus, Danielle était la première figure maternelle que tu rencontrais depuis le décès de ta mère, Josh ne s'étant jamais engagé pour plus de trois mois lorsque tu vivais avec lui. En même temps, même si tu n'étais pas un enfant turbulent, tu pouvais comprendre qu'un homme avec un marmot qui n'est pas le sien ne fasse pas rêver les demoiselles
.  
En chemin, tu abordes tes problèmes de mémoire et leurs conséquences sur ton bonheur. La question fut rapidement tirée au clair, sans ce fichu accident, tu n'aurais jamais rencontré Marian et peu importe la nature exacte de tes sentiments pour elle, l'avoir à tes côtés valait largement tous les accidents du monde. D'ailleurs c'est ce que tu lui expliques, aussi précisément que tu le peux, la sincérité perçant dans ta voix. En fait, tu t'en estimais même chanceux. En conséquence la jeune femme rougit et se détourne de ton visage, tu l'avais déjà sentie nerveuse alors que tu avais glissé ta main dans la sienne, allant jusqu'à s'arrêter quelques instants de marcher. Ce genre de contact générait en toi un sentiment troublant, à la fois de calme mais aussi d'excitation, et puis ton cœur lui ne cessait de s'affoler légèrement, se réchauffer puis revenir à la normale. Tu ne peux t'empêcher de remarquer intérieurement lorsque que la rougeur subtile qui s'étend sur les joues de la jeune femme, que tu avais tout juste eu le temps d'apercevoir avant qu'elle ne baisse la tête, accompagnée de son léger sourire que Marian est vraiment  jolie. Enfin, tu n'allais pas te risquer à lui dire ni à lui demander ce qui la mettais dans cet état. Et encore moins passer un bras autour des épaules de la jolie brune alors que tu en meurs d'envie, qu'un espèce d'instinct venu des tréfonds de ton cœur te crie de le faire, de peur de la gêner un peu plus et de ne générer qu'un malaise entre vous. Et l'idée même de savoir que cela était possible creusait en toi un gouffre de peine. C'était bien simple, sans Marian, tu n'étais plus rien, le Blake que tu étais devenu s'étant construit grâce au soutien de la psychologue. Seulement, tu serres à peine plus fort la main de la jeune femme, essayant tant bien que mal de la soutenir,  de quoi tu ne le sais pas, mais en tout cas, tu espère que ce contact plus marqué l'aiderait comme elle le avait fait sans le savoir en caressant ta main un peu plus tôt. Un silence plutôt apaisant s'installe entre vous et tu savoures la compagnie de la jeune femme tout en marchant vers le Starbuck.

L'établissement se dessine devant vous lorsque Marian rompt le silence en abordant ce qui, au vu de sa réaction lorsque tu lui réponds, semble la préoccuper depuis quelques temps : si tu avais pu oublier quelqu'un d'important. Chose à laquelle tu répondis catégoriquement par la négative et argumentant sur le sujet. Ta réponse semble la soulager, sans que tu ne saches pourquoi. "Oui..."  Il aurait bien ajouté qu'il trouvait ce moment en la présence de la belle brune parfait mais il avait stoppé cette idée au stade de pensée.  "Je te remercie, même si ça serait mieux si je pouvais m'en souvenir "ris-tu alors que Marian te complimente sur ta capacité à exécuter une figure et précisant qu'elle ne tenait pas plus de 5 secondes sur des patins, sa main s'agitant dans la tienne. Voilà, lorsque tu étais avec Marian, ton absence de mémoire ne te perturbait plus, tu ne t'en inquiétais plus et allais même jusqu'à en plaisanter parfois. "Il me semble bien t'avoir promis que le jour où je remettrais les pieds sur la glace, on remédiera à ce petit problème d'équilibre. Je tiens toujours mes promesses." ajoutes-tu avec sincérité. Tu ne peux t'empêcher d'essayer de t'imaginer sur la glace, apprenant à la brunette à patiner. Il faut dire que cela pique vivement ton intérêt.
Vous arrivez au Starbuck et tu te vois contraint de lâcher la main de Marian pour ouvrir la porte, te décalant avec galanterie pour laisser passer ton amie : "Après vous, Mademoiselle". Tu sers avec cela un grand sourire à la jeune femme, manifestant implicitement combien tu aimais passer du temps avec elle comme cela.


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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyLun 24 Mar - 9:47


Coffee time

Marian & Blake


Alors qu'elle croise le regard de Blake qui lui fait savoir qu'il tient vraiment à la remercier, Marian lui adresse un nouveau sourire qui s'attarde sur ses lèvres tandis qu'ils continuent à marcher en direction du café.
A la simple évocation d'un chocolat viennois, la jolie brune a déjà l'eau à la bouche et ne s'en cache pas une seconde. D'après sa mère, sa gourmandise est "charmante", d'après son père, il est plaisant de voir une fille manger avec autant d'enthousiasme. D'après elle, le sucre et le gras sont simplement le nectar des dieux. D'ailleurs, comme elle l'explique à Blake qui s'inquiète qu'elle ait pu un jour être privée de dessert, Marian s'assurait toujours de faire ses éventuelles bêtises après le repas, où à des heures suffisamment éloignées de celui-ci pour qu'il ne vienne pas à l'idée de ses parents de la priver du meilleur moment de la journée! Laissant échapper un rire joyeux lorsque Blake lui fait savoir qu'il en toucherait un jour un mot à Danielle, sa mère, la jeune femme ne tarde pas à lui tirer la langue avant de lui répondre: " Collabo! Je savais que vous étiez trop proches l'un de l'autre. J'aurais jamais du te laisser trop longtemps seul avec elle...!" Plaisante-t-elle avant que son visage ne s'éclaire à la lueur d'un souvenir. "Oh! En parlant de ma mère, elle et mon père veulent savoir si tu veux te joindre à nous pour le week-end. Il est prévu qu'il fasse beau et mon père a décidé de faire un barbecue. Et je crois que pour mon plus grand malheur, ma mère a parlé d'un album photo qu'elle aurait retrouvé "par hasard" " Annonce-t-elle en mimant des crochets avec ses doigts. A la dernière visite de Blake au moment des fêtes de Noël, Danielle avait absolument tenu à montrer au jeune homme, tous les albums photos de la famille depuis l'arrivée de Marian chez eux, autrement dit, des centaines de photos que la jeune femme aurait préféré voir rester au placard. Heureusement, Blake semble ne pas être sortit traumatisé de cette expérience, mais la jeune femme préfèrerait vraiment qu'il n'ait pas à la réitérer. Malgré tout, si il s'agit là du prix à payer pour avoir le plaisir de passer plus de temps avec lui, la jolie brune est prête à faire ce genre de sacrifices. "Ca me ferait plaisir que tu viennes..." Glisse-t-elle finalement avec un sourire léger en direction de son ami.

Poursuivant leur chemin en direction du starbuck, Marian traverse diverses émotions alors qu'ils échangent sur le thème des souvenirs de Blake que son amnésie ne semble pas avoir rendu plus malheureux qu'un autre. Au contraire, après lui avoir prit la main, semant en elle un trouble parfaitement perceptible bien qu'il ne s'agisse pas d'une première fois, l'étudiant confie très vite à Marian, le bonheur qui est le sien depuis qu'il l'a rencontré, augmentant par ces simples mots, la rougeur de ses joues et la cadence déjà imparfaite de son rythme cardiaque. Si elle a réussi à le rendre heureux en se montrant présente pour lui, alors Marian est heureuse elle aussi.
Lui adressant un sourire lorsqu'elle sent la pression de ses doigts se faire légèrement plus forte autour des siens, la jolie brune l'entraine rapidement en direction du café afin de penser à autre chose, et surtout, de s'éviter un geste ou une parole qu'elle pourrait regretter par la suite.

Après quelques minutes de silence nécessaires, son rythme cardiaque revenu à la normale, Marian finit par reprendre la parole alors que les contours du café se dessinent au loin. Il y a quelque temps déjà qu'elle se pose la question. C'est sans doute idiot. Si quelqu'un avait tenu à Blake comme elle tient à lui, il ne fait nul doute que cette personne se serait déjà manifestée depuis longtemps, peut-être même le jour même de l'accident, ou le jour suivant, mais depuis cette fameuse après-midi d'Aout, personne mis à par le coach et son oncle n'a prit de ses nouvelles. Malgré tout, Marian ne peut s'empêcher d'y songer. Sans doute parce qu'elle a peur de perdre Blake aux faveurs d'une autre avant d'avoir osé lui révéler la teneur de ses sentiments.
Par chance, le jeune homme est catégorique, et le coeur de Marian se fait un peu plus léger alors qu'elle propose de profiter du présent en faisant abstraction du passé. Après tout, le passé est passé, et un bel avenir attend Blake, il est donc inutile de se soucier de ce qu'il a oublié tant que les souvenirs ne sont pas revenus d'eux mêmes, même s'il s'agit d'une figure particulièrement impressionnante! Un Ina Bauer... Ce simple mot fait briller les yeux de Marian de fierté alors qu'elle pose le regard sur Blake. Qu'il s'en souvienne ou non, la jolie brune considère qu'il s'agit déjà d'un exploit en soit, d'avoir un jour su exécuter cette figure. "Ca viendra j'en suis sure!" Le rassure-t-elle avec un sourire lorsqu'il fait savoir qu'il aimerait mieux se souvenir de cette figure. "J'y compte bien!" Ajoute-t-elle alors que Blake souligne qu'il tient toujours ses promesses et qu'il compte donc bel et bien tenir un jour celle qu'il lui a faite de lui apprendre à patiner. " J'espère juste que tu as de la patience, beaucoup de patience... Je suis vraiment une catastrophe..." Achève-t-elle avec un sourire alors qu'ils atteignent enfin leur destination.

Laissant la main de Blake se détacher de la sienne alors qu'il s'empresse de lui ouvrir la porte, Marian lui adresse un léger signe de tête avant de reprendre la parole. "Quelle galanterie..." Commente-t-elle avec un nouveau sourire avant de pénétrer dans la salle. S'avançant jusqu'au comptoir suivie de Blake qu'elle n'a pas osé reprendre par la main après être entrée, Marian se poste devant la caisse déserte, les clients précédents déjà tous servis avant de se tourner vers son ami. "Qu'est ce que tu prends?" Questionne-t-elle, le regard rivé dans sa direction.





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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyLun 7 Avr - 21:28


Coffee time

Marian & Blake

Alors que tu annonces, badin,  à Marian que tu discuteras avec sa mère de ses fameuses bêtises à distance raisonnable des repas, à la prochaine occasion qui se présentera, elle t'accuse d'être un collabo et te dit qu'elle aurait pas du te laisser seul avec sa mère pendant autant de temps.  Le tout en te tirant la langue, une petite moue qui te décontenança l'espace d'une fraction de seconde. Tu lèves les mains devant ton torse et arbore l'air le plus innocent que tu pouvais avoir : "Je ne vois pas du tout de quoi tu parles." Tu repenses au nombre incalculable de photos que Danielle t'avais montré, tu avais littéralement vu la vie de Marian depuis qu'elle était arrivée chez les Crowley défiler sous tes yeux. Tu avais beaucoup aimé ces moments là  avec Danielle, où tout en te montrant les fameuses photos elle te racontait les anecdotes qui allaient avec. Tu souris à  ce souvenir et Marian reprend, te souriant, sa réponse faisant écho à tes pensées. Elle t'annonce que ses parents avaient prévu un barbecue et qu'ils t'y conviaient, t'invitant à passer le week end chez eux. Tu es d'abord flatté de l'attention des Crowley à ton égard, confirmant une nouvelle fois combien les parents de la brune étaient adorables. Marian ajouta ensuite que ta présence lui ferait plaisir. Tu ne te fis pas attendre pour répondre, la réponse que tu allais donner étant claire dans ton esprit : "Oui, bien sûr ! Ce serait avec plaisir que je me joindrais à vous. Et ça me touche beaucoup que tes parents m'invitent à nouveau", tu lui retournas son sourire pour accompagner tes propos.  Inutile de préciser que le fait que ton amie insiste pour que tu viennes te touchait véritablement. Tu le lui aurais d'ailleurs fait comprendre si tu étais sûr de ne pas l'embarrasser, c'est alors que ton regard pétille de malice en ajoutant " T'en fais pas pour les photos. J'ai bien aimé voir bébé Marian grandir par ce moyen, t'as aucune honte à avoir. Si c'est le cas, à charge de revanche, je demanderai à Josh d'envoyer mes albums photos, je te préviens, le dossier est lourd. "  Cela n'était pas peu dire, lorsque tu étais adolescent, tu n'étais pas tant turbulent mais lorsque tu te sentais d'humeur à aller explorer les tréfonds du bayou tu rentrais toujours plein de boue ou encore le T-shirt troué. Inutile de dire que ton mécanicien d'oncle n'était pas du genre à recoudre tes affaires et la plupart du temps, il se servait de ses fameux T-shirts comme chiffon dans son atelier. Là aussi, lorsque ton oncle avait commencé à t'enseigner la mécanique, tu avais le chic pour ressortir de là avec du cambouis plein les mains, ça encore, c'était normal,  mais aussi sur le visage. Parfois même, Josh se demandait si tu ne le faisais pas exprès. Enfin, avec l'expérience tu avais appris à travailler plus proprement mais cela n'avait pas empêché Josh de trouver d'autres occasions pour garder un souvenir de tes frasques.

Vous échangez ensuite sur tes souvenirs, ton bonheur actuel malgré ton amnésie. Tu avais lu une fois que les meilleures choses survenaient après un accident. En voyant l'amitié profonde qui te liait à Marian, certes une amitié qui apparemment semblait prendre sans que tu ne t'en rendes vraiment compte une autre forme chez toi au vu des différentes réactions qu'une simple poignée de main pouvait générer en toi, tu ne regrettais finalement pas ton ancienne vie. Par ailleurs, ce trouble semblait aussi partagé par la belle brune, enfin, par prudence tu avais préféré finalement te taire, et simplement serre plus fort la main de la jeune femme dans la tienne. Chose qui fit sourire de nouveau ton amie. Néanmoins, tu te répétas une nouvelle fois que tu mettes au clair tes sentiments pour elle. Dans les plus brefs délais. Et c'est sur cette pensée que vous reprenez votre marche de manière silencieuse afin que l'un comme l'autre reprenne ses esprits et se calme.

Marian est soulagée lorsque tu réponds catégoriquement par la négative à sa question sur une éventuelle personne importante que tu aurais pu oublier. De toute façon, cette personne, si elle existait,  n'avait plus sa place dans ta vie et n'avait qu'à se manifester avant. Maintenant tu es Blake, étudiant en langues étrangères à l'Université de Princeton, souffrant d'une amnésie post traumatique et probablement intéressé par la personne qui s'est occupé de toi depuis ton réveil, soit Marian, ta meilleure amie en date. Cela ne servait à rien de chercher à ressasser le passé, M. Connolly te l'avait d'ailleurs re-dit récemment, il faut vivre le moment présent et penser à l'avenir. C'était là ta nouvelle philosophie. Tu étais amnésique et alors ? Tes souvenirs reviendront un jour quand ils le voudront bien, en attendant, rien ne t'empêchait d'en fabriquer de nouveaux. C'était encore l'une des paroles du prof de chimie qui te revint en tête, faisant écho aux paroles de Marian. Tu remarquas aussi combien les iris de la jeune femme pétillèrent lorsque tu évoquas ce fameux Ina Bauer, une figure que tu te souvenais avoir exercée mais dont pourtant la technique pure t'échappait. "Je t'en montrerai un, un jour." Qui sait d'ailleurs, remonterais-tu sur des patins que ton corps se souviendrait de ces figures à la perfection, il suffisait peut être que d'un déclic. Tu ris légèrement lorsque Marian te confie être une catastrophe lorsque on la chausse de patins à glace et   qu'elle espère que tu es d'une grande patience. "Ne t'inquiète pas, ma patience est sans limite et je suis sûr que tu te débrouilles mieux que tu le le penses. Il suffit juste de trouver le bon prof." Par bon prof, tu entendais une personne capable de transmettre son savoir certes, mais aussi sa passion, tu savais que du temps où tu patinais encore, tu avais ce sentiment de liberté à chaque fois que tu filais sur la glace. Tu espérais qu'un jour, tu pourrais faire connaître ce genre de ressenti à la psychologue. 

Arrivés au Starbuck, tu te précipites pour ouvrir la porte à Marian avec galanterie. Elle te le fait remarquer et gêné, alors que tu lui emboîtes le pas à l'intérieur de l'établissement et te grattes la nuque, content qu'elle soit de dos et ne voit pas ton visage à cet instant, tu lui réponds juste assez fort pour qu'elle seule l'entende : "Toujours en charmante compagnie"
Que d'audace ! Tu t'en surprends même.  Il te faudrait sûrement apprendre à tenir ta langue en attendant de savoir au juste ce qu'il se tramait dans ta tête et dans ton cœur.  
Ton amie se poste devant la caisse et te demande ce que tu prends. Tu lui réponds alors, complice "D'après toi ?" avant de te tourner vers le serveur : "On prendra 2 chocolats viennois s'il vous plaît". En effet, Marian n'était pas la seule à être gourmande, tu l'étais aussi, seulement tu essayais au mieux de le cacher, avec, tu en convenais aisément, plus ou moins de succès. Alors que le serveur prépare votre commande, tu scrutes les tables afin de trouver une table pour deux dans un endroit tranquille. Inconsciemment, ta main va à la rencontre de celle de Marian à nouveau et c'est à ton tour de marquer un arrêt en te rendant compte de ton geste mais ce n'est pas pour autant que tu retires ta main. Le serveur te tend un plateau avec vos consommations, que tu règles par la même occasion, et  tu indiques à Marian : "Viens, j'ai trouvé la table parfaite je crois", intérieurement tu bénis la-dite table, située un peu à l'écart des personnes déjà présentes, pour être ton alibi concernant le fait que tu aies repris la main de la brune. Tu installes les deux tasses l'une en face de l'autre sur la petite table et te détache à grand regret de ton amie pour t'asseoir en face d'elle. Sitôt fait, tu lui demandes, curieux : "Assez parlé de moi. Dis moi, ton mémoire avance ?" Tu étais véritablement intéressé par l'avancé du travail de ton amie, trouvant malgré tout le sujet fascinant en dehors de ce que tu savais déjà. 

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Marian E. Crowley

Marian E. Crowley
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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyMar 8 Avr - 20:47


Coffee time

Marian & Blake


Devant l'air faussement innocent de Blake, Marian affiche brièvement un air peu convaincu. "Hmmm...Je suis sure que tu caches quelque chose..." Commente-t-elle finalement les yeux légèrement plissé et les lèvres pincées avant de retrouver son visage guilleret habituel et de laisser échapper un rire joyeux. Bien sur, Blake a passé énormément de temps avec Danielle, mais la jeune femme ne craint pas la moindre alliance entre sa mère et son ami. Pourtant, ces deux là se sont montrés particulièrement complices alors qu'ils commentaient ensemble les vieilles photos de Marian. Des photos de sa fille, Danielle en a sans doute pris plus que toutes les mères des Etats-Unis réunis, et pour le plus grand malheur de Marian, les montrer à toute personne franchissant la porte de la maison est l'un des passe temps favoris de la fleuriste. Cette dernière a d'ailleurs prévu de montrer quelques photos supplémentaires au jeune homme lors de sa prochaine visite. En effet, les Crowley tiennent à recevoir Blake pour le week end afin qu'il profite avec eux du retour des beaux jours autour de quelques grillades, intention dont Marian s'empresse de faire part à Blake. Car si ses parents seraient ravis de le recevoir à nouveau, la jolie brune elle non plus, n'est pas contre l'idée de passer un peu plus de temps avec lui, loin de l'université. "C'est normal, ils t'adorent! Si tu n'avais pas de famille, je suis sure qu'ils proposeraient de t'adopter... En tout cas, ils vont être ravis que tu ais accepté de venir!" Annonce-t-elle avec un immense sourire alors que Blake accepte sans hésitation son invitation.
Esquissant par la suite une légère grimace d'embarras alors que Blake lui confie avoir apprécié le fait de l'avoir vue grandir à travers les nombreuses photos d'elle, la jeune femme affiche un air plus malicieux lorsqu'il lui propose de lui rendre la pareille en demandant à son oncle du lui envoyer ses propres photos. "J'aurais vraiment préféré que tu n'ai jamais à me voir nue dans une baignoire, ou déguisée en coccinelle pour Halloween, mais je serais bien curieuse de voir à quoi tu ressemblais petit! Rappelle moi de te faire envoyer ce fameux message à ton oncle!" Lance-t-elle avec un sourire malin.

Quelques minutes plus tard, après avoir traversés une palette d'émotions toutes plus intenses les unes que les autres, les deux amis arrivent à destination alors que meurent sur leurs lèvres, les vestiges de leur dernier sujet de conversation. L'éventuelle existence d'autres personnes qui auraient vraiment pu compter dans la vie de Blake avant son accident. Marian est consciente du manque de discrétion dont font preuve sa question et le soulagement qu'elle affiche ouvertement devant la réponse du jeune homme, mais elle s'est interrogée sur ce sujet de trop nombreuses fois pour se retenir plus longtemps. Sans doute ses sentiments grandissants pour l'étudiant l'ont-ils poussé à l'interroger. Quoi qu'il en soit, sa réponse la rassure grandement. Assez pour qu'ils puissent changer de sujet sans que la jolie brune ne se sente frustrée par le manque de réponse à ses propres questions.
Abordant le thème du patinage artistique, Marian s'extasie devant le talent que Blake possédait autrefois dans cette discipline. Talent qu'elle sait enfouit quelque part au fond de son esprit et qui, elle en est certaine, ne demande à ressurgir. "Prends le temps qu'il te faudra" lui souffle-t-elle alors qu'il lui promet de lui montrer comment exécuter un Ina Bauer, un jour.
Du temps, Blake en aura d'ailleurs sans doute besoin pour lui apprendre à tenir debout sur des patins. Du temps, mais aussi beaucoup de patience. Heureusement, le jeune homme ne semble pas la considérer comme un cas désespéré. S'il savait! "Oulà, ne t'avance pas trop vite... Mon dernier prof a dit à mes parents qu'il aurait préféré apprendre à danser à un éléphant plutôt que de me revoir un jour sur des patins. Et je suis presque sûre qu'il était sérieux en disant ça... Mais je ne remet pas tes qualités de professeur en question bien au contraire!"

Précédant Blake dans le café alors qu'il lui ouvre galamment la porte, Marian est heureuse qu'il ne soit en mesure de voir que son dos alors qu'il la complimente. Le rouge lui étant une fois de plus monté aux joues, la jeune femme se mord rapidement la lèvre inférieure pour se redonner consistance avant d'atteindre la caisse pour passer commande. Blake sachant déjà ce qu'elle compte prendre, sa gourmandise étant l'unique raison de leur présence ici, la psychologue esquisse un sourire amusé alors qu'il passe commande. "Oh, je vois. Qui est la gourmande alors?" Questionne-t-elle avec malice avant d'observer avec attention le travail du barista derrière son comptoir tandis qu'il actionne la machine à vapeur pour réchauffer le lait chocolaté avant d'y dresser une montagne de crème fouetté qu'il parsème de cacao. Absorbée par le travail du jeune homme, Marian relève rapidement les yeux vers Blake lorsque celui-ci glisse à nouveau sa main dans la sienne avant de régler leur commande et de s'emparer du plateau tendu par le serveur. Troublée par ce geste, la jolie brune s'efforce de contenir ses émotions et se contente d'un simple "Oh" alors que Blake l'entraine vers la "table parfaite", à l'écart des autres clients.

S'installant devant sa tasse qu'elle observe avec envie l'espace de quelques secondes, Marian ne se fait pas prier pour s'emparer de sa cuillère afin d'y déposer un peu de crème fouetté qu'elle glisse entre ses lèvres avant de fermer brièvement les yeux pour savourer la fraicheur sucrée de la chantilly qui fond sur sa langue. Réouvrant les yeux alors que Blake l'interroge sur son mémoire, l'étudiante s'empresse de retirer la cuillère de sa bouche et de passer sa langue sur les lèvres pour prévenir toute trace de chantilly avant de lui répondre. "Oh, ça avance plutôt bien! Doucement mais sûrement je dirais en fait! J'étais en train de travailler dessus quand tu es arrivé. Heureusement que tu es arrivé d'ailleurs!"




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Blake J. Buckhart

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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptySam 19 Avr - 23:59


Coffee time

Marian & Blake

Ton air faussement innocent laisse Marian suspicieuse et t'accuse avec humour de cacher quelque chose. Bon d'accord, Danielle et toi aviez passé des heures à regarder les photos de Marian depuis qu'elle était arrivée chez les Crowley et  vous étiez révélés complices mais aux dernières nouvelles, ni la fleuriste ni toi ne prépariez quelque chose dans le dos de la jolie psychologue, pas encore,  on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Tu étais bien placé pour en parler. Constatant que Marian quittait ses mimiques suspicieuses pour reprendre  ce visage joyeux qui lui allait à merveille, tu répliques avec une certaine complicité dans ta voix : "Mince, je suis percé à jour. Je ne peux rien te cacher." Ou presque. Pas la peine de souligner à nouveau qu'il y avait une chose dont toi-même tu n'étais pas sûr et que pour rien au monde pour le moment tu ne ferais part à la jolie brune : le mystère de ce que tu pouvais ressentir pour elle. Une fois ce mystère élucidé, peut-être que tu lui en parlerais. Peut-être.  Ce dernier point était aussi à rajouter à ta liste de méditations urgentes.

Tu acceptes avec joie l’invitation des Crowley à te joindre à eux pour le weekend. A l'occasion du retour des beaux jours, ces derniers avaient dans l'idée de réunir leur famille et toi autour de quelques grillades. Tu ne peux cacher à ton amie que l'attention de ses parents, et la sienne, te vont droit au cœur.  Tu baisses le regard sur tes pieds, souriant discrètement et encore plus touché, lorsque Marian te confie que si tu n'avais pas de famille, elle était presque sûre que ses parents t'auraient proposé de t'adopter. Puis lorsqu'elle ajoute qu'ils seront ravis de savoir que tu avais accepté leur invitation, tu te reprends, ton sourire s’élargissant : "Tout le plaisir est pour moi. Tu les remercieras de ma part de l'invitation." Dire à présent que tu attendais avec impatience ce weekend-là était un doux euphémisme. En effet, tu pourrais ainsi revoir les parents de ton amie mais aussi passer plus de temps avec cette dernière dans un autre cadre que celui de l'université.
Evidemment, Danielle avait trouvé de nouvelles photos de sa fille à te montrer, cela ne t'étonnait même pas, même si tu en avais déjà vu une bonne partie, la fleuriste était du genre à avoir une quantité astronomique de photo de son enfant. Ce détail quant à lui semblait beaucoup moins séduire la jolie brune et même l'embarrassait. Marian te le fait vite savoir te disant qu'elle aurait préféré que tu n'aies jamais eu à la voir nue dans une baignoire ni déguisée en coccinelle pour Halloween. Tu rougis légèrement et réponds : "J'ai du garder la fille des voisins de Josh en Louisiane quand elle était toute petite. Et je n'ai pas échappé à lui faire prendre son bain. Bref... Eum... " Tu te racles la gorge, gêné, cherchant quelque chose de correct à répondre "T'inquiète pas, Danielle n'est pas restée très longtemps sur celle-là." Ah oui, la fameuse période où tu jouais les nounous pour le compte des voisins entre deux tentatives de réparations de voitures pour celui de ton oncle. L'activité avait mis ta pudeur à rude épreuve à l'époque. "Et puis, tu étais très mignonne en coccinelle d'abord", ajoutes-tu, sincère. Marian ajoute qu'elle serait curieuse de voir à quoi tu ressemblais plus jeune et qu'il te faudrait lui rappeler de te faire envoyer ce fameux message demandant les photos de ton enfance à Josh. "Si on en croit ces fameux albums, c'était Halloween tous les jours : entre les photos où je porte un T-shirt déchiré de tous les bords et un pantalon recouvert de boue par endroit -les aléas d'être un explorateur du bayou- et celles où on pourrait jurer qu'il y a plus de cambouis sur mon visage que sur les pièces d'une quelconque  voiture -ceux d'être un apprenti mécano pas très doué-. Je peux te dire que Josh ne s'ennuyait pas. Si tu arrives à me reconnaître la dessous, ce sera un miracle. Bon, avec un peu de chance, il doit y avoir des photos à peu près normales et d'autres de ma petite enfance dans le lot. " Confies-tu à la jeune femme, riant légèrement. Comment se condamner tout seul, mode d'emploi illustré par Blake Buchkart. Enfin, chacun son tour de passer par la case "photos d'enfance". De toute façon, tu es presque sûr que ton oncle aurait bien trouvé un moyen d'envoyer malencontreusement à Marian et non à toi quelques souvenirs spécialement choisis de ta folle jeunesse, car évidemment, l'homme t'avait cuisiné afin que tu lui racontes ton premier week-end chez les Crowley. Tu savais qu'une fois que le mécanicien serait au courant que tu y étais invité à nouveau, il te ferait passer un nouvel interrogatoire.


La grande majorité du trajet fut occupée à discuter de choses et d'autres. C'était là l'une des choses que tu appréciais dans les discussions que tu pouvais avoir avec la jeune femme. Vous pouviez aussi bien passer d'une invitation pour un weekend, à aborder de la littérature pour faire un détour par la philosophie avant d’atterrir sur des questions plus personnelles et touchant à la psychologie. En l’occurrence, il avait été question de ton bonheur, de l'amnésie et de celle de l'oubli éventuel d'une personne importante. Cette dernière avait été réglée rapidement par une réponse plus que catégorique de ta part, au  grand soulagement de ton amie.  Cette longue discussion fut marquée dans ton cas par un embarquement immédiat dans un tour de montagnes russes émotionnelles, certaines moins explicables que d'autres pour le moment. Finalement, la discussion migre vers le patinage artistique suscitant l’intérêt et une certaine admiration chez ton amie. Tu lui promets de lui montrer un Ina Bauer, figure pas si compliquée en somme, si tant est qu'on se rappelle de comment l'exécuter. Qui sait, tes pieds s'en souvenaient peut être pour le compte de ta tête, mais tu ne voulais pas tellement tenter le diable et faire quelque chose de stupide sur un simple coup de tête. Tu adresses un regard reconnaissant à Marian lorsqu'elle te dit de prendre tout le temps qu'il te faudra avant d'effectivement lui montrer la fameuse figure.
C'est alors que vous reparlez de la promesse que tu avais fait à la brune il y a quelques temps déjà, celle de lui apprendre à patiner. La jeune femme spécifia qu'il te faudrait beaucoup de patience  avant de parler d'un prof qui aurait préféré apprendre à danser à un éléphant plutôt que de lui apprendre à patiner. Tu la regardes avec surprise avant de répondre d'un ton calme mais pas suffisamment pour cacher le mépris que t'inspire cette personne : "
S'il était sérieux, alors ce prof est un parfait imbécile, avec tout le respect que je lui dois, évidemment. Un éléphant, j'hallucine." Tu secoues légèrement la tête en signe de désaccord avant de reprendre avec ta bonne humeur de retour : "Pour mes qualités de prof, ça reste à prouver. Ma première élève n'aura qu'à me dire ce qu'elle en pense."


Arrivés au Starbuck, tu ne peux t'empêcher de faire preuve de galanterie et n'hésite pas à complimenter ton amie par la même occasion. Tenter de flirter serait donc une nouvelle occupation ?  Apparemment, oui même si ce n'était pas vraiment volontaire. D'ailleurs, cela aurait été voulu, certainement que le fait que Marian remarque ta galanterie ne t'aurait pas fait rougir de la sorte. Pauvre Marian, elle finirait sûrement par penser que ce n'était pas seulement ta mémoire mais toute ta tête qui avait été atteinte, certes, avec quelques mois de retard, mais atteinte quand même. Alors que vous vous dirigez vers le comptoir pour passer commande, tu t'efforces de te reprendre une attitude un tant soit peu normale.  Tu n'échappes pas à une réplique malicieuse de la jeune femme alors que tu commandes exactement la même chose qu'elle. Rieur, tu réponds avec tout autant d'espièglerie, te donnant sûrement l'air d'un gamin au passage : "C'est de ta faute, tu me tentes avec cette boisson depuis toute à l'heure d'abord !" Cela était ta dernière tentative de dissimulation de ta gourmandise. Tu doutais sincèrement que la psychologue s'en tienne à cette excuse et que tu t'en tires à si bon compte. Ce serait bien trop facile mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien. C'était ta dernière cartouche, promis que si la jeune femme venait à percer ton pêché mignon à jour tu lui avouerais être gourmand comme pas permis. En effet, ce n'était pas pur rien qu'un paquet de fraises tagadas était perpétuellement rangé dans le premier tiroir de ton bureau. Mais chut, personne n’était censé le savoir, enfin pour le moment.
Alors que Marian est absorbée par la préparation des deux fameux chocolats viennois, tu scrutes la salle à la recherche d’une table dans un coin calme. Ceci fait, tu surprends ton amie en reprenant sa main. Tu ne relèves pas l’interjection exprimant sa surprise et l’entraines vers la table parfaite à ton goût après avoir réglé les commandes et pris le plateau sur lesquelles le barista les avait déposées. Tu installes d’abord les  boissons, tires la chaise de Marian et t’installer en face d’elle. Tu la regardes quelques instants en souriant savourer la chantilly surmontant  son chocolat chaud avant de faire de même. Ensuite, tu interroges ton amie sur l’avancée de ses travaux, étant très intéressé par le sujet pour de multiples raisons. Tu es visiblement heureux que Marian arrive à ce qu’elle veut demandes plus de détails alors qu’elle ajoute que ta visite tombait à pic :  "Super ! Je suis content que tes travaux avancent." Tu prends une nouvelle cuillère de chantilly avant d’ajouter avec humour : "Je vais finir par me prendre pour un héros si tu continues ! Plus sérieusement, tu saturais ?"
Tu étais bien conscient que 1) le sujet qu’avait choisi Marian n’était pas des plus simples à traiter et 2) remettre en ordre les notes qu’elle avait ne devait pas être une tâche aisée non plus. C’est pourquoi, quand tu lui confiais un souvenir, tu essayais d’abord de le classer plus ou moins chronologiquement dans ceux que tu avais déjà retrouvés. Ce que tu faisais n’était ainsi plus à faire par elle. En fait, tu admirais le choix de la jeune femme que d’étudier un sujet si complexe et espérais de tout cœur que tout se déroulait comme elle le voulait.



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MessageSujet: Re: Coffee Time # Marian   Coffee Time # Marian EmptyJeu 8 Mai - 12:49


Coffee time

Marian & Blake


Les faux aveux de Blake laissent trainer un sourire sur les lèvres de la jolie brune. Un sourire amusé, mais aussi tout à fait satisfait. Car même s'il ne s'agit là que d'une vaste plaisanterie, la jeune femme ne peut s'empêcher de se réjouir à l'idée que Blake ne puisse rien lui cacher. Elle aime l'idée de savoir tout de lui bien que certains détails, elle en est certaine, lui échappent encore, à elle, comme à lui d'ailleurs.

Heureuse que Blake ait accepté l'invitation de ses parents à passer le week-end chez eux en périphérie de Princeton, Marian souligne la joie que cette nouvelle ne manquera pas de procurer à ses parents pour mieux dissimuler tout le bonheur que lui inspire à elle même cette nouvelle. Avoir l'occasion de passer 48 heures en compagnie du jeune homme la réjouit bien plus que de raison. A vrai dire, la jolie brune bout déjà d'impatience!
Pour autant, la joie de Danielle et Jonathan dont elle fait part à son ami ne risque pas d'être feinte. Au contraire, les parents de la jeune femme ont une profonde affection pour le jeune homme, et l'étudiante est persuadée que ses parents n'auraient pas hésité une seule seconde à adopter Blake si l'occasion s'était présentée! Pour sa part, Marian, qui aurait adorée avoir un frère ou une soeur, n'est pas mécontente que Blake ne soit pas un orphelin. L'avoir pour frère signifierait en effet pouvoir passer le reste de sa vie à ses côtés, mais aussi renoncer à aux sentiments bien plus que fraternels qu'elle entretient pour lui, et ça, la jeune femme n'y est pas prête. Pas tant tout du moins, qu'elle n'aura pas la confirmation que Blake ne pourra jamais ressentir pour elle, ce qu'elle ressent pour lui. "Je n'y manquerais pas!" Annonce-t-elle alors que Blake la charge de remercier ses parents pour lui.

Abordant finalement le sujet des photos que Danielle n'a pas hésité à montrer à Blake lors de sa dernière visite, et qu'elle n'hésitera sans doute pas à lui remontrer à la prochaine, Marian fait rapidement part à son ami de la gêne qu'elle a ressentit à l'idée que sa mère lui ait imposé la vue de certaines photos d'elle disons... Incongrues. Heureusement, l'étudiant ne semble pas s'en formaliser. Ou presque. Sa gêne reste perceptible lorsqu'il explique maladroitement à la jeune femme, avoir déjà du garder la fille de ses voisins et lui donner le bain. Attendrie par cette vision de Blake rougissant, qui tente de la rassurer en faisant savoir que Danielle n'est restée que très peu de temps sur cette photo d'elle nue comme un vers, Marian esquisse un sourire tendre en direction du jeune homme avant de laisser échapper un léger rire. "Je m'en remettrais... Toi par contre, on dirait que ça t'as bouleversé!" Le taquine-t-elle avant de lui adresser un nouveau sourire plein de reconnaissance alors qu'il la complimente sur son costume de coccinelle. "Merci..." Souffle-t-elle touchée avant de rire de nouveau lorsque l'étudiant dresse une liste non exhaustives des merveilles qu'ils devraient pouvoir trouver parmi les photos de son enfance si jamais Josh consentait à les leur envoyer. "Je t'imagine déjà en un modèle réduit de Steve Irwin! Tu devais être absolument craquant!" Commente-t-elle à la fois moqueuse et sincère.

Le reste du trajet ponctué par de nombreux sujets de conversations, les deux amis atteignent finalement leur destination alors qu'ils échangent à propos du patinage artistique. Marian est admirative du parcours de Blake, et si l'ancien champion ne garde aucun souvenir de ses exploits, elle, garde des images quasi intactes de sa dernière prestation sur la glace. La seule qu'elle ait eu l'occasion de voir et qui, bien qu'elle se soit arrêtée brutalement, lui a laissé un souvenir indélébile.
Ce que la jeune femme n'a pas oublié non plus, c'est la promesse que lui a faite Blake, de lui apprendre un jour à patiner. Car bien qu'elle se considère elle même comme un cas désespéré, la jeune femme fait malgré tout confiance à son ami pour réussir à faire quelque chose d'elle. Après tout, peu importe l'avis de ses anciens professeurs, Marian est persuadée que le talent de Blake saura lui donner des ailes. Son talent, mais aussi l'amour qu'elle lui porte. "Et oui, un éléphant!" Reprend-t-elle avec un sourire alors que Blake s'indigne des mots employés par son ancien professeur. "Ne t'en fais pas, je serais juste dans mon jugement!" Ajoute-t-elle lorsqu'il décide de s'en remettre à elle pour juger ses talents de professeur.

Poussant finalement les portes du cafés, les deux jeune gens passent commande et Marian en profite pour taquiner Blake et sa gourmandise alors qu'il leur commande à tout les deux, un chocolat viennois qu'elle s'empresse d'attaquer après qu'ils se soient installés à une table un peu en retrait du reste de la foule.
Profitant du calme qui est leur, Marian se confie à Blake concernant l'avancée de ses travaux de recherches pour lesquelles il lui a été d'une aide inestimable. Sans lui, la jeune femme n'aurait jamais avancé aussi vite. Se réjouir du malheur des autres n'est pas dans les habitudes de la jolie brune, mais force est d'admettre que l'accident de Blake lui a beaucoup servit. Dans bien des domaines!
Malgré tout, travailler sur un tel sujet peut être parfois épuisant, et la jeune femme est vraiment soulagée que le jeune homme soit venu la tirer de ses travaux pour profiter du beau temps et de sa compagnie. "Oui, je commençais à fatiguer. Je crois que je travaille trop!" Commente-t-elle avec un sourire tout en grattant du bout de sa cuillère un peu de chantilly qu'elle glisse à nouveau entre ses lèvres.

Sa gourmandise satisfaite, la jeune femme continue d'échanger avec Blake sur de nombreux sujets. Le reste de l'après midi leur appartient, et ce n'est que bien des heures plus tard que tout les deux regagnent leurs chambres respectives. Voilà une belle journée qui s'achève!




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