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 Toujours la s'il le faut | Blake & Alec

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Alec J. Connolly

Alec J. Connolly
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MessageSujet: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptyLun 3 Mar - 17:05

Blake & Alec
TOUJOURS LA S’IL LE FAUT


La routine, toujours la routine. Se lever, boire son thé, aller au boulot, donner des cours, attendre en salle des profs. En soit je l'ai alias cette routine, ou du moins je ne crachais pas dessus. Il faut avouer que je l'avais cherchée en quittant tout ce que je connaissais, tout ce qui m'était familié. Mais j'en avais besoin de ce changement et pour l'instant je pouvais dire que j'étais heureux a Princeton.

Deux ans et une routine, des amis, des collègues, des élèves préférés, des coins pour les soirées. En soit j'avais une petite vie calme comme j'en voulais une. Sans grande histoire, sans grande prise de tête, sans grand problème. Bon bien sur il y avait les petites choses de la vie quotidienne, ces petites choses qui rendent la vie un peu plus palpitante mais rien qui pourrait me donner envie de repartir loin. Et je croisais les doigts pour que cela continue.

Aujourd'hui était une journée comme les autres. Je venais de finir un cours avec les premières années. Pas le plus passionnant vu qu'ils ne connaissaient pas encore grand chose et que je revoyais surtout les bases avec eux. Mais il fallait bien passer par là et ça n'était pas non plus une classe a problème comme j'avais pu en avoir parfois. Tout le monde était parti et j'avais du temps avant mon prochain, alors je prenais mon temps pour ranger mes affaires. Quelqu'un frappa a la porte et sans lever la tête je l'invita a entrer. Oui ! Entrez ! La personne entra et je reconnu tout de suite la voix qui me dit bonjour. Je leva les yeux et vit Blake qui marchait vers le bureau derrière lequel je me tenais. Bonjour Blake ! Viens donc ! Qu'est-ce qui t'amènes aujourd'hui ? Je l'appréciais beaucoup ce garçon et cela ne me dérangeait jamais lorsqu'il venait me voir, que ce soit simplement pour discuter ou pour demander des conseils. Il n'avait pas une vie facile et, entre gens ayant une vie difficile, il fallait se serrer les coudes.
Codes par Wild Hunger.


Dernière édition par Alec J. Connolly le Dim 9 Mar - 10:57, édité 1 fois
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Blake J. Buckhart

Blake J. Buckhart
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MessageSujet: Re: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptySam 8 Mar - 20:56


Toujours là s'il le faut
Alec & Blake

Comme chaque lundi, tu as une heure et demi à ne rien faire entre deux cours de littérature, d'habitude, tu te contentes de rejoindre ta chambre universitaire pour lire, écouter un peu de musique ou réviser avant de reprendre le chemin de l’amphithéâtre. Aujourd'hui, tu n'as pas envie de tout ça, tu erres dans les couloirs de l'université, sors d'un bâtiment, entres dans un autre, regardes les sportifs dans le gymnase. Tu te dis en les voyant  que tu devrais vraiment essayer d'aller à la patinoire et au moins d'y rentrer. Après tout, cela ne t'engageait à rien, tu pouvais aussi bien rentrer dans la patinoire et aller t'asseoir dans les gradins sans même prendre de patins ni même  mettre un orteil sur la glace, juste y aller, voir ce que ça faisait et repartir ou alors juste aller voir le prochain match de hockey de l'équipe de l'université. Cette dernière option était assez éloignée du patinage et ne serait pas nécessairement ce qui conduirait à un flash-back. C'était là était ton inquiétude principale, qu'en entrant dans ces lieux, ton passé t'assaille, comme lorsque tu avais ouvert ton carton d'affaires après être sorti de l'hôpital en septembre. Il en allait de même pour rechausser les patins : tu avais peur qu'en mettant un pied sur la glace, alors que ta tête ne suit pas, ton corps lui reprendrait les vieux automatismes. Mais si tu voulais avancer, il faudrait bien qu'un jour tu y retournes, d'ailleurs c'était ce vers quoi tu tendais en t'entraînant chaque jour.

Dans ton vagabondage, tu es rentré dans le bâtiment scientifique et bientôt tu reconnais l’amphithéâtre de physique, celui qui à cette heure là abritait les cours de physique de Monsieur Connolly. Tu entends la voix de l'écossais à travers la porte, tu t'appuies sur le mur qui la soutien en attendant la fin du cours qui ne tarda pas, quelques minutes plus tard, une vague d'élèves déferla en dehors de la salle. Tu attendis quelques secondes avant de frapper à la porte. L'homme t'aperçut et te salua, te permettant d'entrer par la même occasion. "Bonjour Monsieur Connolly !" le saluas-tu à ton tour joyeusement, arborant un grand sourire. "Ce qui m'amène ? Oh, j'avais une heure et demi de vide entre deux cours et après avoir erré un peu partout sur le campus, j'ai atterri devant votre salle."  Tu restas pensif quelques minutes, l'écossais t'avais pris sous son aile depuis quelques temps déjà après que tu aies sollicité son aide pour t'expliquer des concepts de chimie qui remontaient au lycée et qui ne te revenaient pas lorsque tu avait eu entre les mains un article de sciences à traduire. Dès lors, tu avais trouvé en sa personne un mentor et un soutien moral. Peut être devrais-tu lui faire part de ton indécision sur reprendre ou non le chemin de la patinoire comme simple visiteur. Tu savais que tu pouvais en parler à Marian tout à fait librement, mais tu voulais que ce jour où tu lui annonceras, tu sois parfaitement sûr de ne pas te dérober.  C'est ainsi que tu avais pensé qu'avoir l'avis du professeur aurait pu t'aider, jusqu'à présent il t'avait toujours soutenu. Tu reprends alors la parole, te grattant la nuque d'un air gêné : "Je me demandais ces derniers temps si je ne devrais pas aller à la patinoire, juste en temps que visiteur pour commencer ; mais je sais pas si c'est une bonne idée, si ce n'est pas trop tôt etc. J'aimerais connaître votre avis sur là-dessus si ça ne vous dérange pas."  Tu remarquais par ailleurs que tu n'arrivais pas vraiment à mettre de mots sur ce qui te gênait dans le fait  de retourner à la patinoire. Tu avais réellement besoin d'un avis extérieur et provenant de quelqu'un plus sage que toi.




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Alec J. Connolly

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MessageSujet: Re: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptyDim 9 Mar - 15:55

Blake & Alec
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Lle jeune homme avait apparemment simplement atterri devant ma salle après quelques déambulations dans l'université. Une longue marche du bâtiment langue au bâtiment science. Chaque pas nous amène quelque part pour une raison, que celle-ci soit consciente ou non. Dans le cas de Jake elle avait l'air inconsciente, mais rapidement nous allions arriver à ce qui le tracassait. Et bien ravis de te revoir Blake ! Tes pas peuvent t'amener devant ma porte quand ils le veulent, tu le sais bien. Je fis une pause dans mon rangement et m'assis sur mon bureau, Blake debout devant moi. Il resta pensif quelques minutes puis prit la parole de nouveau. Il m'expliqua qu'il se demandait s'il devait retourner à la patinoire, simplement en tant que visiteur. Blake était patineur professionnel avant son amnésie, j'ai appris cela lors de l'une de nos discussions, et depuis son amnésie il n'était pas retourné dans une patinoire. Cela était bien sur compréhensible, il y avait la possibilité qu'un flash lui vienne, un flash positif ou négatif ? Il y avait aussi la possibilité que le patin ne l'attire plus comme avant. Et tellement d'autres choses pouvaient arriver s'il remettait les pieds dans une patinoire, tellement de choses que l'on pouvait imaginer et tellement inimaginables. Bien sur, je n'étais pas dans la tête de Blake et je ne pouvais pas savoir ce qui le gênait réellement, ce qui faisait qu'il se pose des questions sur retourner ou non dans une patinoire, et je me demandais s'il le savait lui-même. Dans ces moments là il est rare de savoir, c'est plus un ressenti, un sentiment, une gêne inconnu qui ne peut pas être enlevée de son esprit. Si tu ne te sens pas près à y retourner ce n'est peut-être pas le bon moment. J'avais toujours promis à Blake que je serais présent pour lui alors venant me demander mon avis, j'allais lui donner. Ou j'allais plutôt l'aider à réfléchir à ce qui le gênait afin qu'il réussisse à prendre une décision. Ce n'était pas à moi de prendre une décision à sa place, non, ça n'était pas ma place. La question est de savoir ce qui t'empêche d'y aller. La peur de ce qui va se passer ? La peur de ce qui ne va pas se passer ? Deux questions un peu rhétoriques, qui pourraient éventuellement lui permettre de dire ce qu'il a en tête comme cela lui vient afin que l'on puisse déchiffrer cela ensemble.
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MessageSujet: Re: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptyDim 16 Mar - 18:22


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L'écossais semble ravi que tu viennes le voir et te le fait savoir joyeusement. Tu lui réponds alors avec sincérité : " Moi de même !  Mes jambes doivent connaître le chemin à force, c'est un plaisir de discuter avec vous Monsieur."  Tu ne saurais exprimer ta gratitude et l'admiration que tu éprouvais  envers cet homme, qui, alors même que tu n'étais pas son élève t'avais pris sous son aile et t'écoutais lorsque tu en avais besoin. Il était l'une des seules personnes en dehors de tes propres professeurs et proches à connaître ton passé en détail, du patinage à ton amnésie en passant par le petit stade drogue. Ces derniers renseignements, tu les lui avais fournis au fur et à mesure de vos conversations, d'abord très neutres puis de plus en plus personnelles. C'est pourquoi c'était la meilleur personne, en dehors de Marian, qui pouvait t'aider à y voir plus clair dans ton refus de passer à moins de 10 mètres de la patinoire. Lorsque tu lui livres le fait que tu pensais qu'il était grand temps que tu retournes à la patinoire en tant que visiteur, il te répond que si tu ne te sens pas prêt c'est que ce n'est pas le bon moment pour le faire avant de soulever deux questions purement rhétoriques mais pas pour le moins inintéressantes. Monsieur Connelly avait visiblement mis le doigt sur le problème sous-jacent.  Tu médites sur ces phrases quelques instants et réponds à ton tour : " Je sais pas, c'est pas que je ne m'en sente pas prêt. J'en ai pas cette impression.  Après tout, c'est pas comme  si je décidais avec empressement de remonter sur des patins pour un triple axel impulsif. Non, je pense plutôt à aller voir un match de hockey ou juste m'asseoir dans les gradins durant une heure ouverte au public. Deux choses assez neutres par rapport à mon passé. "
Tu t'interromps à nouveau pour reprendre un peu d'assurance et te lancer calmement dans une réponse aux questions du professeur :
"Vous avez entièrement compris le problème. J'ai peur... des deux à vrai dire. De ce qu'il se passera comme de ce qu'il ne se passera pas. Mais aussi du manque de contrôle que j'ai sur mes souvenirs et leur réapparition. Vous savez, lorsque j'ai emménagé dans ma chambre universitaire, j'ai eu l'un de mes plus gros flash-back à ce jour rien qu'en ouvrant le carton contenant mes affaires de patinage. Alors je ne peux m'empêcher de me dire que si j'entre dans la patinoire, le flash-back qui pourrait me venir ne serait que d'autant plus vivace, et important. A l'inverse, si je remonte sur des patins j'aurais l'air bien fin de constater que ma tête ne se souvient pas de l'apprentissage des différents mouvements alors que mon corps se souvient. Mais en même temps, je veux savoir ce qu'il se passerait si j'entrais dans la patinoire. C'est quand même là où j'ai eu mon accident, là où j'ai patiné pour la dernière fois. 
Il t'était difficile de faire la part des choses dans tout cela. A un moment tu aurais pu courir à la patinoire et rentrer dedans juste parce que tu étais curieux de savoir ce qu'il t'arriverait. Peut être même espérais-tu qu'une fois rentré dans la patinoire, tu aurais un fabuleux éclair de mémoire et que pas mal de choses te reviendraient, ou rien du tout. Peu importe, les docteurs disaient que dans tous les cas ta mémoire reviendra jusqu'à ce que tous tes souvenirs te soient retournés. Et à un autre moment, c'était la peur que tu avais évoqué qui l'emportait. Tout cela s'entremêlant dans ta tête comme un joyeux bazar. La seule chose que tu savais, c'est que tu aimais le patinage, tu t'étais allé jusqu'à te droguer pour continuer à tout prix à patiner. En effet, tu avais payé le prix fort mais si tu n'aimais pas ce sport, tu te serais sûrement retiré de la sphère professionnelle plus tôt. Tu doutais fortement qu'après cela le patin ne te plaise plus après ton accident. En revanche, tu ne patineras plus en tant que professionnel, ça c'était certain. Tu y mettras un point d'orgue.
 

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MessageSujet: Re: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptyLun 17 Mar - 21:22

Blake & Alec
TOUJOURS LA S’IL LE FAUT


Blake m’explique plus précisément ce qui le tracasse, ce qu’il ressent et je comprends bien. En effet ce  n’est pas pareil qu’il décide de remonter sur des patins ou qu’il décide simplement d’aller à la patinoire pour essayer de stimuler un flashback. Mais selon moi les questions se posaient toujours. Il a tout de même l’air très intéressé par le fait de retourner dans la patinoire et si cela le tente tant que cela pourquoi ne pas y aller ? Je pense que si tu vas devant la patinoire tu sauras déjà quoi faire. Il ne faut pas que tu te forces, c’est surtout ça le plus important. Je pense qu’il faut que tu y ailles simplement parce que tu penses que c’est la chose à faire. En effet, je pense que s’il y va de son plein grés et conscient des choses qui pourraient arriver alors tout se déroulera mieux. Il ne faudrait pas qu’il se retrouve sans flashback alors qu’il s’attendait très fortement à en avoir un, même si cela serait étonnant qu’il n’en ait pas. Comme il l’a dit, c’est tout de même là-bas qu’il a eu son accident et qu’il a patiné pour la dernière fois. En effet tu ne peux pas contrôler les flashbacks, mais en même temps si tu le pouvais tu n’aurais pas cette amnésie. Il ne faut pas en avoir peur, simplement continuer de vivre ta vie, continuer de créer de nouveaux souvenirs. Tu sais, le passé c’est le passé, tu as toute la vie devant toi alors il ne faut pas que tu sois hanté par ce qu’il s’est passé, surtout quand tu ne te souviens pas. Petit à petit tes souvenirs te reviendront et tu en seras heureux ou non selon le souvenir mais je ne pense qu’il faut que tu cherches de flashbacks. Si tu veux retourner à la patinoire, retournes-y. Si tu veux remonter sur des patins, fais-le. Mais n’agis pas seulement si une action t’amènera un flashback. Agis parce que c’est ce que tu souhaites faire aujourd’hui. Lorsque je parle de vivre dans le passé je sais très bien ce que je veux dire. J’ai vécu dans le passé trop longtemps et cela ne m’a pas aidé. J’ai eu du mal à faire le deuil du décès de mes parents. Le jour où j’ai décidé de déménager à Princeton, c’était la première chose depuis longtemps que j’avais faite réellement pour moi et non pas par rapport à ce qui avait eu lieu. C’est une action que je ne regrette pas le moindre du monde car elle m’a permis de repartir de zéro, dans une nouvelle ville et avec de nouveaux gens. Aujourd’hui grâce à ce choix je peux penser à autre chose qu’à avoir des souvenirs de mes parents partout où je me déplace. Je ne vis plus dans le passé et c’est, selon moi, le principal. C’est pourquoi c’est le conseil que je donne à Blake, faire les choses parce qu’il a envie de les faire en tant que ce qu’il est aujourd’hui, et non parce que cela lui permettrait de découvrir qui il était dans le passé.
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MessageSujet: Re: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptyDim 30 Mar - 0:01


Toujours là s'il le faut
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Tu écoutes attentivement le professeur alors qu'il réagit à tes impressions sur la question d'un éventuel retour sur la glace. D'abord, il t'incite à y retourner sans te forcer et que ce sera une fois arrivé devant la patinoire que tu sauras quoi faire. Il ajoute aussi que si tu retournes à la patinoire ce ne doit pas être motivé par un sentiment de devoir. Il hoche la tête, en signe d'approbation tout en sentant que l'écossais n'en avait pas fini. L'avis de l'homme qui se tenait devant toi t'importait énormément et tu trouvais le professeur fascinant. Tu te disais même que ses élèves devaient être véritablement captivés par la physique s'il expliquait aussi bien la physique qu'il ne t'expliquait ce que tu devrais faire.


Il continua en approuvant le fait que tu ne pouvais pas contrôler tes flash-back mais que tu ne devais pas en avoir peur, et de continuer de vivre comme si de rien était. Vivre au présent en somme. C'est là un thème récurrent en ce moment avec toi. Finalement, tu étais d'accord avec l'écossais, cela ne servait à rien de s’inquiéter d'un passé dont tu ne te souvenais pas, tu avais la vie devant toi pour te créer de nouveaux souvenirs en attendant que les anciens te reviennent. D'anciens souvenirs qui te rendront heureux ou pas mais qu'importe, cela était inutile de chercher à tout prix à te souvenir, les souvenirs reviendront d'eux-mêmes avec le temps. Tu hoches à nouveau la tête, posant sur le professeur un regard admiratif. En effet, lorsque M. Connolly parlait de vivre dans le passé, il connaissait bien de quoi il parlait. Tu ne connaissais pas l'histoire du brun en détail mais tu en avais su suffisamment pour le savoir bien placé pour parler ainsi. M. Connolly n'avait pas eu une vie facile non plus. Enfin, il termina en te conseillant d'aller à la patinoire et/ ou remonter sur les patins à glaces si tu en as envie. Après quelques instants de réflexion tu répondis : " Vous avez raison. Il est grand temps que j'arrête d'avoir peur de ces souvenirs et d'en créer de nouveaux. Et oui, je vais y retourner non pas à cause de mes souvenirs perdus mais par envie d'y aller." Tu te souviens alors d'une promesse que tu avais faite et récemment renouvelée et tu ne peux t'empêcher de sourire : " De toute façon, je ne compte pas aller à la patinoire tout seul, d'abord parce que cela me tient à cœur que cette personne soit là le jour où je rentrerai de nouveau dans la patinoire mais aussi si dans le pire des cas, cela ne se passait pas bien, je sais qu'elle saura quoi faire." Et t'interromps et reporte ton regard sur le professeur tout en souriant largement : "Je crois bien avoir promis à mon amie psychologue en devenir de lui apprendre à patiner, sachant qu'elle ne tient pas sur des patins actuellement. Je risque de fréquenter la patinoire assez régulièrement sans me préoccuper de mes souvenirs." Tu t'arrêtes un instant, soupires et change de sujet : "Et vous ? Comment allez-vous ?" demandes-tu réellement soucieux de comment se portait celui que tu considérais comme ton mentor.
 

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MessageSujet: Re: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptyVen 4 Avr - 17:55

Blake & Alec
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Blake m’écoute toute la durée de mon discours et une fois finit il réfléchit légèrement puis approuve ce que je viens de lui dire. Il décide donc d’écouter mon conseil et d’y retourner parce qu’il le souhaite, non pas à cause de ses souvenirs perdus. Puis il me parle d’une personne avec qui il souhaite retourner à la patinoire, une personne qui compte beaucoup pour lui. J’approuve d’un signe de tête ne lui en demandant pas plus sur qui est cette personne. Avec Blake pas besoin de demander quoi que ce soit. Je sais que s’il a envie de me parler de quelque chose en particulier il le fera. C’est ainsi que s’est construite notre relation et il n’y a pas de raison pour que cela change. C’est pourquoi je sais que s’il souhaite m’en dire plus sur cette personne il le fera mais savoir qu’elle compte pour lui et qu’il a confiance en elle pour retourner à la patinoire avec elle me suffit amplement. J’en conclu d’ailleurs que c’est quelqu’un de bien car Blake ne fait pas les mauvais choix en ce qui concerne les amitiés. C’est peut-être un genre de don que l’on obtient lorsque l’on a vécu des choses difficiles, je ne sais pas trop. Je souris lorsqu’il m’explique qu’il doit lui apprendre à patiner. C’est sûr que d’avoir quelque chose de marrant à faire – parce que oui apprendre à quelqu’un à patiner c’est marrant – ça ne peut être que bénéfique et aider à ne pas penser à ces histoires qui le tracassent tant. Eh bien c’est très bien tout ça alors ! Je suis sûr que ça sera un retour sur les patins qui sera plus qu’agréable pour toi. En tout cas je l’espère fortement mais il n’y a pas de raisons. Blake me demande ensuite comment je vais. Difficile à dire. Je passe une main dans mes cheveux le temps de réfléchir à comment lui répondre. Ce qui est bien avec Blake c’est que mon caractère un peu fou ne fait que très rarement surface. Puisqu’il ne cache pas ses sentiments lorsqu’il me parle, j’ai presque du mal à cacher les miens. Hors mon côté fou apparait quand je ne veux pas montrer que je suis triste ou que je ne vais pas bien. Ben écoute … Je fais aller … En effet en ce moment ça n’est pas spécialement la joie. Je me rapproche de l’anniversaire du décès de mes parents – enfin si on peut appeler ça un anniversaire – et malgré que je sois à des kilomètres de chez moi, c’est une période de l’année où les souvenirs reviennent obligatoirement. Ca va bientôt faire 7 ans jour pour jour que mes parents sont décédés …
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MessageSujet: Re: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptySam 10 Mai - 19:06

Toujours là s'il le faut
alec ∞ blake
Tu avais finalement décidé de suivre les conseils du sage professeur de chimie. Tu retournerais bientôt à la patinoire, tranquillement, sans te préoccuper plus que de raisons de tes souvenirs cachés au fin fond de ton inconscient, derrière ce mur auquel tu te heurtais fréquemment. L'écossais avait raison en tout point, il savait bien de quoi il parlait après tout, lui même étant passé par des étapes difficiles ; ainsi, il jugeait qu'il fallait avancer, sans regarder de trop derrière soi et, dans ton cas, te créer de nouveaux souvenirs. Non pas pour remplacer ceux perdus, ni chercher une compensation, simplement pour vivre ta vie au présent. Tu lui avais d’ailleurs évoqué la possibilité d'y retourner avec Marian, de cette promesse que tu lui avais faite depuis des mois déjà, celle de lui apprendre à patiner. Alec semblait avoir saisi combien la compagnie de Marian te tenait à cœur même si tu n'avais pas fais l'étalage de votre relation, sur laquelle tu avais bien du mal à poser un nom. Meilleure amie, devait sûrement être le terme le plus approprié si on ne tenait pas compte de cette attirance qui parfois te taquinait. Mais de tout cela le professeur ne te demandait aucune précision. Tu appréciais grandement ce trait de caractère chez l'écossais. Avec lui, rien n'était trop ou pas assez dit, il se contentait de ce que tu lui racontais. Est-ce la une qualité que l'on acquérait en même temps que la maturité ? Peut être bien, une chose est sûre, tu aurais tenu la même discussion avec ton voisin de palier qu'il te tannerait déjà pour tout connaître de tes plans.
Il approuve d'un signe de tête et poursuit avec enthousiasme, estimant que ce retour sur les patins ne pouvait être que des plus agréables pour toi. Tu ne réfléchis pas une seconde à la réponse et lance, un sourire sincère fleurissant sur tes lèvres et riant légèrement d'abord: "Je pense aussi. Je vous raconterai ! Et puis si, avant, vous me croisez avec une paire de béquilles en guise de compagnes de route et un plâtre à la jambe en bonus, c'est que j'aurais oublié comment tenir debout sur des patins."  Tu ne peux continuer ta phrase, hilare en imaginant le tableau. Reprenant ton sérieux habituel, tu finis la phrase restée en suspens  "Ce serait un comble quand on y pense." C'était bien la première fois depuis ton réveil que tu avais véritablement plaisanté sur le sujet plus que sensible du patinage artistique. Depuis l'accident, ce domaine que tu avais tant été cher à ton cœur était devenu tout l'opposé, tu ne voulais en parler qu'avec un cercle restreint de personne, et cela restait d'actualité, et jamais au grand jamais tu n'avais ri de cela. C'était peut être là un grand progrès, grand progrès qu'avait sûrement permis la discussion en cours avec ton mentor. Tu serais même fier, un jour, de lui avouer qu'il a mis sa pierre à l'édifice en construction qu'était ton retour à une vie normale, une vie où les souvenirs perdus ne te collent pas des migraine, où le patinage n'est plus le cadavre que tu caches dans ton placard et que tu ne veux pas évoquer.  
La discussion se poursuit alors que tu demandes à l'écossais comment il se porte. Effectivement, il était toujours là pour toi et l'inverse était également vraie. Lorsqu'il te confie que ce n'était pas la grande forme à quelques jours du septième "l'anniversaire" du décès de ses parents, tu affiches une mine grave. Etant orphelin de mère depuis tes quinze ans et n'ayant de nouvelles de ton père qu'à de rares occasions, tu ne savais que trop bien ce que pouvait traverser le brun. Certes, tu n'avais pas littéralement perdu tes deux parents mais c'était tout comme. Sans compassion feinte et avec tout ton sérieux, tu poses une main sur l'épaule de ton mentor avant de déclarer : "Je ne souhaite pas raviver des souvenirs douloureux, loin de moi cette idée, mais vous savez que si vous avez besoin de vider votre sac, je suis là..." Vider son sac, ou comment faire autant de bien que de mal en un seul coup. Tout dépendait du point de vue, mais en tout cas, tu voulais faire savoir à cet homme qui t'avait toujours écouté que toi aussi, tu pouvais écouter. C'était la même un des nombreuses définitions de l'amitié, même si il fallait le remarquer, entre un élève et un professeur ce n'était pas très éthique, de toute façon, Monsieur Connolly n'était pas ton professeur.    
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MessageSujet: Re: Toujours la s'il le faut | Blake & Alec   Toujours la s'il le faut | Blake & Alec EmptyJeu 5 Juin - 10:50



       
Blake & Alec ♦ toujours là s'il le faut
Je suis ravi d’avoir pu aider Blake ainsi. Depuis ce jour où il est venu me voir j’ai toujours voulu être là pour lui. Ce n’est pas rare que je prenne quelqu’un sous mon aile comme cela. C’est plutôt rare que ce ne soit pas quelqu’un faisant des études de chimie. En effet les études de Blake n’ont rien à voir avec ce que j’enseigne et pourtant nous avons été amenés à nous parler et j’ai rapidement appris qu’il n’était pas le genre de garçon ayant la vie facile. Depuis ce jour-là je suis donc toujours ouvert à la discussion et je suis ravi à chaque fois qu’il vient me voir avec un problème. Aujourd’hui c’est ce qu’il fait et je le conseille comme je peux. J’utilise mon expérience, ce que j’ai vécu, et je lui dis ce que je pense qu’il devrait faire. Je sais très bien que s’il n’est pas d’accord il ne prendra pas mon conseille mais je sais aussi qu’il m’écoutera quoi que je dise. C’est un bon garçon qui sait ce qui est bon pour lui. Parfois il lui faut simplement parler et entendre quelqu’un dire quelque chose pour se rendre compte qu’au final depuis le début il sait exactement ce qu’il doit faire. Ce n’est qu’une façon de se rassurer que d’en parler à quelqu’un et je le comprends totalement. C’est d’ailleurs pourquoi je ne refuse jamais et pourquoi je trouve toujours du temps pour lui lorsqu’il en a besoin. Aujourd’hui nous sommes aussi aidé par le fait que j’ai une longue pause après mon dernier cours, du coup nous pouvons discuter autant de temps qu’il en aura besoin.

Je rigole lorsqu’il me parle de l’une des conséquences que pourrait avoir son retour sur la glace. Ce serait bien dommage si la prochaine que je le voyais il était avec des béquilles et un plâtre autour de la jambe tout de même. Evitons de parler de malheur ! dis-je en rigolant. Et puis de toute façon je suis presque certain qu’il retrouva rapidement les sensations. Cela m’étonnerait que l’on oublie comment patiner aussi facilement. C’est comme le vélo ou la parole, ça ne s’oublie pas comme ça. La discussion enchaîne alors sur moi, le jeune élève me demandant comment je vais. Etrangement je lui réponds de manière très honnête. Il y a peu de monde à Princeton avec qui je suis si honnête et avec Blake j’ai été directement en confiance. Il sait à peu près tout de moi, ou en tout cas tout ce qui fait que ça ne va pas trop. Du coup, lorsque je lui dis que ça va bientôt faire sept ans il comprend automatiquement et sa réaction est des plus agréables. Là pour moi comme je suis là pour lui. Je pose alors une main sur son épaule et le regarde en souriant. Merci Blake. Mais comme tu le sais, ça va aller. Ça va toujours ! dis-je en levant les bras vers le ciel, un grand sourire sur le visage. Blake me regarde aussi avec un grand sourire. Bizarrement il n’a jamais mal réagit à mes changements d’humeur qui sont un peu extravagants. Je peux réellement passer du tout au tout, comme maintenant. Je redeviens sérieux. C’est juste cette période de l’année qui est un peu plus difficile mais au fil du temps j’arrive à trouver les bons moyens pour la passer. Ou du moins c’est ce que je pense. J’ai toujours des moments de déprime un peu plus intense lorsque les souvenirs refont trop surface. Mais je fais avec, j’ai toujours fais avec. Les choses ne changeront pas.
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