☆ Arrivée à Princeton : 26/02/2014 ☆ Copies rendues : 575 ☆ Avatar : Daniel Sharman ☆ Crédits : (c) caraphernelia (avatar), (c) broadsword (signature) (c) tumblr (gif) ☆ Etudes/Emploi : Double cursus : Langue et littérature allemande et espagnole/mécanicien à mi temps/patineur artistique en grande pause
Sujet: Sweet troublemaker # Milena Jeu 27 Fév - 16:05
Sweet troublemaker
Milena & Blake
Il est 21h30 quand ton voisin de palier se ramène dans ta chambre. Il entre comme une furie et te secoues comme un prunier, te tirant de ta traduction. "Buckhart, mon pote, tu déconnes sérieusement !" Tu relèves ton regard sur lui et arques les sourcils, ne sachant absolument pas de quoi il parle. "Tu n'entends donc rien ?" Effectivement, maintenant qu'il le disait, des bruits parviennent à tes oreilles. Ce que tu qualifies de bruits est ce que beaucoup d'autres élèves appellent de la musique mais l'électro, ce n’était pas trop ton truc. T'étais plus branché Boléro de Ravel et Valse des Fleurs que Daft Punk, bien plus calmes et agréables à écouter que ce dernier groupe à la mode. C'était sûrement un résidu de tes années de patinage. Tu n'en savais rien. "Maintenant que tu le dis... Je sais bien que les études de biotechnologie sont difficiles mais de là à s'en taper la tête contre le mur, c'est inédit..."dis-tu avec flegme. Ton voisin te regarde comme si tu étais un demeuré, tu mords ta lèvre inférieure pour ne pas rire. "Laisse-moi deviner y a une fête dans la chambre de je-sais-pas-trop-qui et il faut absolument que tu y ailles. Evidemment, de préférence avec quelqu'un qui ne boit pas pour te ramener chez toi. Soit moi" Un sourire victorieux se peint sur le visage du jeune homme qui te fait face et tu sais que les ennuis ne font que commencer."Tu vois quand tu veux Blaky, tu peux. Allez change moi ce jogging, il craint." Tu réponds au tac au tac, prenant dans ton placard une marinière et un jean potable : "M'appelle pas Blaky sinon je te suspends à ta fenêtre, tu sais celle qui donne sur le dortoir des filles, en caleçon." Tu n'es pas du genre à menacer les gens ni à leur crier dessus pour un rien, mais tu savais qu'avec cet énergumène il valait mieux être clair dès le départ sinon c'en était fini de ta santé mentale. "Oui Blaky" et avant même que tu ne puisses l'attraper et mettre en exécution ta menace, il a disparu, criant dans le couloir"Je passe te chercher dans un quart d'heure". Le pire c'est qu'il fut anormalement à l'heure.
*
Tu n'aimes pas les fêtes en général. Tu ne sais même pas pourquoi tu es là. Enfin si, tu contemples un verre de coca à la main, ton ami se ridiculiser totalement. L'alcool commence à lui monter à la tête et il ne danse plus vraiment en rythme ni même une danse un tant soit peu cohérente et connue. Oui c'est ça, il gesticule au beau milieu de la piste de danse improvisée, quelques filles légèrement alcoolisées dansant autour de lui. Et toi dans tout ça, tu es juste nonchalamment appuyé contre un mur, loin des enceintes afin de te préserver d'un mal de tête qui viendra dans tous les cas t'empêcher de dormir. Tu n'as pas le droit de boire d'alcool et puis tu ne veux pas en boire non plus. D'abord tout simplement parce que c'était mauvais pour ta tête et tes problèmes de mémoire et ensuite parce que tu pouvais ainsi observer comment l'alcool pouvait transformer les gens. Ce qui, il fallait bien que tu sois honnête, te faisait passablement rire. D’ailleurs, tu songes de plus en plus sérieusement à tenir un carnet de suivi des frasques de ton ami. Non mieux, un livre d’or que tu lui remettrais en fin d’année. Après tout, il fallait bien te venger de lui pour t’avoir traîné dans des fêtes plus bruyantes les unes que les autres. Tu la vois arriver de loin. Une étudiante brune, elle a un verre rouge, synonyme de la présence d’alcool à l’intérieur. A sa démarche tu déduis qu'elle aussi n'en est pas à son premier verre. Elle se rapproche dangereusement de toi. Tu consultes ta montre. Il est bien trop tôt pour ne serait-ce que songer à te tirer de là, ton acolyte étant encore assez lucide pour lire l’heure. Tu savais bien que les ennuis ne faisaient que commencer quand ton voisin étaient venu te tirer de ton devoir. Enfin, il fallait bien que tu joues ton rôle de capitaine de soirée volontaire désigné. Tu soupires, te préparant ainsi à écarter la demoiselle de toi avec gentillesse.
Le feu est encore là, dans mon ventre comme dans mon coeur. Les faux espoirs, les promesses à crédit. La rupture, brutale. La chute, sans amorti. J'ai avoué. Ma faiblesse, ma passion aveuglante. J'ai supplié, pour que ça continue. Je me souviens. J'essuie mes yeux d'un geste brusque. La blessure à l'âme et au corps est toujours ouverte. Ça saigne. Hémorragie sentimentale. Tu me manques. Tu me manqueras toujours. Pourtant je te hais. Avec une hardeur que je ne me connaissais pas.
J'ai la main qui tremble. Les larmes commencent à me monter aux yeux. Je viens de tomber sur une photo. Une photo de lui. Je pensais pourtant les avoir toutes laissées en angleterre. Il faut croire que je me trompais. J'en avais oublié une. Je m'en servais comme marque page dans un livre que je n'ai jamais terminé. Livre que j'ai emporté avec moi dans mes bagages pour Princeton. Livre qui vient de se casser la gueule en beauté du haut d'une étagère de la chambre que je partageais pas avec ma meilleure amie, ouvert en grand sur son visage. Je ne sais pas quoi faire. J'ai comme une envie de donner un gros coup de pied dedans. Mais je prends sur moi. Enfin non, pas exactement. Je n'en suis juste pas capable. Alors je le ramasse doucement et le referme, la photo toujours à l'intérieur. Je n'ai pas le cœur à la jeter, même si je sais qu'en la laissant là je risque de retomber dessus à un moment ou à un autre. Mais je verrais ce que je ferais à ce moment -là. Pour l'instant... « Je sors, ne m'attends pas. ». J'ai juste besoin de me changer les idées. D'oublier. J'y arrive la plupart du temps. En même temps, ça fait maintenant cinq ans. J'arrive à ne pas y penser vingt quatre heure sur vingt quatre. Mais après être tomber sur sa photo, ce n'est même pas la peine d'espérer que ça passe sans un peu d'aide. Alors je vais aller la chercher, cette aide. J'avais entendu parler d'une soirée dans le dortoir des garçons. En même temps, qui n'en avait pas entendu parler. Tout le campus n'avait eu que ça à la bouche aujourd'hui. Mais en dehors de la fête, ce qui m'attirait là-bas, c'est ce que sous entend ce mot. Alcool à gogo. Je ne suis pas forcément du genre à me saouler la gueule dans ce genre de situation. En général, une crise se déclare et je bouffe, bouffe et bouffe encore. Mais ce soir, c'est à croire que mon cerveau en avait décidé autrement. Ce qui n'est pas plus mal, car je me sentirais mille fois pire après avoir rendu toute la nourriture ingurgitée dans la cuvette des toilette qu'après une bonne gueule de bois. J'arrive là-bas. Il y a des têtes que je connais, d'autres non. Je ne prends même pas la peine de dire bonjour et me dirige vers le mini bar improvisé. Je me sers une vodka avec du jus de pomme. Je l'avoue, il y a plus d'une boisson que de l'autre. Pas besoin de vous préciser laquelle. Puis un deuxième. Et un troisième. A partir de là, j'ai arrêté de compté. Pas parce que je le voulais, mais parce que je n'en étais simplement plus capable. Je me baladais dans la pièce surchargée tout en observant les gens autour de moi. « La vache, t'es moche toi ! ». Je m'approche alors de l'intéressé, envahissant son espace vital, le nez presque collé au sien pour bien l’observer. « 'Scuse-moi, je n'ai rien dit. T'es pas si mal vu d'près. ». Je fais un signe circulaire de la main en face de son visage. « Enfin, si tu enlèves ces yeux globuleux et cette tignasse. ». J'avoue ne plus voir très clair. Pas clair du tout en faite. Mais sous cet angle, ses cheveux ressemblent à un paillasson et ses yeux à des citrons. De gros citrons qui lui sortent de la tête. Mais pourtant, il me plaît. Il faut croire que je suis en manque d'affection ce soir. Que j'ai besoin de réconfort plus précisément. Enfin, pas sûr que je m'y prenne de la bonne façon... Et puis, je ne suis pas non plus sous mon meilleur jour. Hormis le fait que j'ai un coup dans le nez, ce qui à le don de rendre les gens laids et désagréables, je ne suis pas vraiment habillée pour une soirée. Après tout, je suis sortie de ma chambre en vitesse, étant pressée de sortir de la pièce. Mes cheveux son attachés en un chignon négligé, je suis à peine maquillée et ma tenue... Disons que ça ressemblait vaguement à un pyjama. Bon d'accord, c'est un pyjama. Un joli pyjama rose avec des pingouins dessus. Sexy n'est-ce pas ? Mais après tout, cette fête se déroule dans un dortoir, alors il serait logique que la tenue de circonstance soit la tenue pour dormir. Mais il faut croire qu'il n'y a que moi qui ait cette logique, ce qui n'a vraiment pas l'air de me déranger plus que ça...
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Sujet: Re: Sweet troublemaker # Milena Sam 1 Mar - 0:17
Sweet troublemaker
Milena & Blake
La jeune femme te crie au visage : « La vache, t'es moche toi ! »et tu ne peux t'empêcher de rire en répondant, le ton transpirant d'ironie : « Merci, enchanté également » Ah les jeunes filles alcoolisées ! Tu ne ris pas très longtemps cependant, elle commence à envahir ton espace vital, entrer dans les 50 cm de sécurité à ne pas dépasser sauf si on s'appelle Marian ou si l'on est ton voisin de palier. Et encore ce dernier avait plus de chance de se faire reconduire à une distance raisonnable avec un petit commentaire qui va bien qu'autre chose. Cette proximité te dérange, tu te sens pris au piège alors que tu es bien plus grand et plus fort que la demoiselle qui s'est écrasée contre ton torse, son nez touchant presque le tien. Tu n’aurais aucun mal à t’échapper cependant. Elle s'exclame de plus belle :« 'Scuse-moi, je n'ai rien dit. T'es pas si mal vu d'près. Enfin, si tu enlèves ces yeux globuleux et cette tignasse. » Tu grimaces, son haleine empeste la vodka. L'odeur t'est familière, sans doute avais-tu eu l'occasion d'y goûter avant ton accident, après tout tu n'étais pas à moitié polonais pour rien. Peut-être qu’un grand-père maternel à l’accent de l’est t’avait jugé assez grand lorsque tu avais 13 ans pour goûter au fameux spiritueux traditionnel. Peut-être, peut-être pas, tu n’en es pas sûr bien que tes souvenirs de cette période soient intacts. Qu’importe après tout. Ce genre de souvenirs n’entrait pas dans la catégorie de ceux qui te préoccupaient le plus. Ce n’étaient que des images, des impressions, rien d’autre. Néanmoins, à l'odeur, tu es certain que tu n'aimais pas cet alcool et la seule chose que tu souhaites à ce moment-là c'est de ramener la jeune femme à une distance décente de toi. Elle agite sa main devant ton visage, tu t'estimes heureux de ne pas te recevoir une baffe durant l'opération. Tu lèves les yeux au ciel alors que tu comprends son commentaire sur tes yeux et tes cheveux. Si ça ne lui plaisait pas, qu’elle aille voir ailleurs. Tu ne demandais que ça, qu’on te fiche la paix à siroter ton coca contre le mur. Enfin, tu n’allais pas lui sortir comme ça. T’avais beau être froid et distant, un peu brut de décoffrage sur les bords à première vue, tu n’étais pas pour autant méchant. Tu cherches pendant quelques secondes comment tu vas gentiment la remettre en place et t’exécutes : « Je crois que la vodka ne te réussit pas jeune fille. »Jeune fille, euh, t’aurais pu être un peu moins condescendant pour le coup, elle ne devait pas être bien plus jeune que toi. « Tu vas commencer par me donner ce verre qu’il serait dommage de renverser. Je te rassure, je ne bois pas et je ne suis pas branché drogues. En clair, j'vais rien mettre dans ton verre. » Enfin, tu avais eu ton quart d'heure amphét', mais c’était fini maintenant. Tu poses tes mains sur les épaules de l’inconnue et la repousses doucement sans dire un mot. Tu te sens à nouveau libre de tes gestes. Tu souris à la jeune femme, découvrant sa tenue de soirée, littéralement. Ouais, elle avait osé le pyjama en soirée. Et attention, un pyjama cuvée spéciale : rose bonbon décoré de pingouins. Tu pouffes de rire discrètement, tu ne voulais pas t'attirer les foudres de l'inconnue, juste qu'elle se tienne à une distance raisonnable. Tu te frottais le menton d’un air absent en vérifiant que ton pote était toujours à peu près en bon état. Ceci fait, tu reportas ton regard sur la jeune femme, tu t’attendais à ce qu’elle réplique, en général, les demoiselles avec un coup dans l’aile n’abandonnaient pas si facilement l’affaire.
Le feu est encore là, dans mon ventre comme dans mon coeur. Les faux espoirs, les promesses à crédit. La rupture, brutale. La chute, sans amorti. J'ai avoué. Ma faiblesse, ma passion aveuglante. J'ai supplié, pour que ça continue. Je me souviens. J'essuie mes yeux d'un geste brusque. La blessure à l'âme et au corps est toujours ouverte. Ça saigne. Hémorragie sentimentale. Tu me manques. Tu me manqueras toujours. Pourtant je te hais. Avec une hardeur que je ne me connaissais pas.
« Merci, enchanté également ». Je ne sais pas vraiment de quelle façon je le regarde là. En tant normal, j'aurais une mimique qui voudrait dire que je ne comprends pas pourquoi il me dit ça. Mais avec le taux d'alcool que j'ai dans l'organisme à l'heure actuelle, ça doit plus ressembler à une grimace immonde qu'à autre chose. Parce que franchement, avec mon cerveau fonctionnant au ralenti, ou ne fonctionnant pas du tout d'ailleurs, je ne comprends vraiment pas pourquoi il me dit ça. Je ne le connais pas, je ne me suis pas présentée, je lui ai juste dit qu'il était laid. Je suis une experte de l'ironie normalement, mais il faut croire que dans cet état, je n'arrive même plus à en saisir le sens. Je fini par hausser les épaules et par murmurer. « Bah... Ya pas d'quoi ein. ». Et puis, la conversation change subitement de direction, si bien que je mets plusieurs secondes à enregistrer ce qu'il vient de me dire. « Je crois que la vodka ne te réussit pas jeune fille. ». Je me recule d'un pas, le regard planté qu sol. « Ouais, mais ça me réussit toujours mieux que la nourriture... ». Je ne sais pas pourquoi je dis ça. L'alcool fait dire des choses qu'on ne voudrait pas. Mais de toute façon, il y a peu de chance à ce qu'il comprennent un seul mot de ce que je viens de dire. Je préfère de loin avoir une gueule de bois carabinée plutôt que de me retrouver une nouvelle fois la tête au dessus de la cuvette des toilettes. Pourtant, je ne sais que ce n'est qu'un répit de courte durée et que ce n'est qu'une question de temps. Mais je profite de chaque minute. Parce que le temps que je passe à me goinfrer pour ensuite tout rendre des les WC et même plusieurs heures après ça sont à chaque fois un enfer. A défaut de mot plus fort pour décrire ce que je vis dans ces moments là. L'impression d'avoir un marteau piqueur dans la tête après une soirée arrosée est une promenade de santé à côté. Je suis tellement perdue dans mes pensées complètement confuses à cause de la boisson que je n'entends pas le jeune homme continuer de me parler. Enfin si, je l'entends mais que par bribes. « ...me donner ce verre... ». J'essaie tant bien que mal de me concentrer sur ses mots. « ...renverser... ». Mais de quoi il me parle, je ne vais pas renverser mon verre. Je tiens trop au liquide qu'il y a dedans pour ça. D’instinct, je rapproche le petit objet de ma poitrine comme un enfant que je voudrais protéger pour ne pas qu'il me le prenne. « ...branché drogues... ». Aaah, ceci explique cela. C'est un drogué. Ce qui explique ces yeux globuleux. Mais pour la tignasse en forme de paillasson, je n'ai toujours pas d'explication. « ...mettre dans ton verre. ». J'essaie d'assembler un peu tous les éléments de ce qu'il vient de me dire. Il me parle de lui donner mon verre, de mettre quelque chose dans mon verre et de drogues. Puis quand j'assemble tout ça ensemble, il m'attrape par les épaules et... Je hurle en lui balançant mon verre à la figure. Enfin, pas mon verre à proprement parler, bien que j'en sois capable, mais son contenu. « Bas les pattes l’orang-outan à perruque, tu ne mettras pas de connerie dans mon verre namoeh ! ». Et là, je lui prends son coca des mains avant même qu'il ait le temps de comprendre ce qui lui arrive pour le lui renverser sur la tête également. « Voilà, comme ça tu aura une excuse pour apprendre l'utilisation d'un shampoing. ». Je croise les bras contre ma poitrine tout en lui tirant la langue. Les choses voudraient que je prenne la fuite puisque je crois que c'est un violeur en puissance, mais mon instinct de survie ne doit plus fonctionner correctement ce soir. De toute façon, rien n'a plus l'air de fonctionner correctement chez moi ce soir.
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Sujet: Re: Sweet troublemaker # Milena Dim 2 Mar - 0:04
Sweet troublemaker
Milena & Blake
L’inconnue n’a pas compris ton ironie, c’est comme écrit sur son visage alors qu’elle te répond : « Bah… y a pas d’quoi ein. » Tu lèves les yeux au ciel, encore. En même temps, tu préférais ça que devoir répondre. Tu pensais qu’il valait mieux parfois la boucler que dire quelque chose que tu pourrais amèrement regretter. Et puis d’ailleurs, qu’aurais-tu pu répondre à cela ? Tu avais bien compris que la jeune femme était complètement à côté de ses pompes, ce n’était pas la peine d’insister. A ta remarque sur son petit problème avec la vodka, elle t’avait balancé que la boisson lui réussissait mieux que la nourriture. Tu n’avais rien répondu. Tout le monde à ses problèmes, et visiblement, la fille qui te faisait face n’échappait pas à la règle. Mais tu ne pouvais pas comprendre plus de choses que cela et tu n’allais certainement pas lui demander des précisions. Toi-même tu n’aimais pas qu’on te pose de questions sur ton amnésie et tes flash-back. Moins tu n’en disais à ce sujet, mieux tu te portais. Certes, la plupart des élèves de ta section avaient eu vent de tes problèmes à force de sorties, pas toujours discrètes que tu ne l’aurais souhaité, de votre amphithéâtre. En effet, sortir à grandes enjambées d’une salle comble, les mains sur les tempes et une grimace placardée sur le visage n’allaient pas de pair avec la discrétion que tu affectionnes tant. Soudain, tu te reçois son verre en pleine figure, te retrouvant dégoulinant d’un mélange digne d’un déboucheur d’évier. « Bas les pattes l’orang outan à perruque, tu ne mettras pas de connerie dans mon verre nameoh ! » te hurle-t-elle au visage. Tu la regardes avec effarement. Enfin, regarder est un bien grand mot, la vodka te brûle les yeux et tu fais tout ton possible pour ne pas qu’une seule goutte d’alcool ne passe la barrière de tes lèvres. Comme si cela ne suffisait pas, elle s’empare de ton verre et te le jette au visage ad hoc, te brûlant encore plus les yeux au passage.« Voilà, comme ça tu auras une excuse pour apprendre l’utilisation d’un shampooing ».Sa réplique te fait encore plus désespérer. Elle n’avait donc rien compris à ce que tu lui avais raconté précédemment. Avait-elle ne serait-ce que la notion de négation en tête ? Tu songeais à lui refaire unpetit cours d’anglais mais te rappelant de l’état dans lequel elle se trouvait, tu jugeas cela parfaitement inutile. Tu relèves un pan de ta marinière qui, par miracle, avait échappé à l’inondation qu’avait provoquée la brunette. Tes lèvres sont si pincées que tu n’avais jamais imaginé que ce soit humainement possible. Tu t’essuies le visage avec dégoût et application en attendant de rentrer chez toi. Tu sentais l’envie d’une douche se faire urgent alors que tu commençais à empester à l’odeur du déboucheur d’évier improvisé que t’avais servi la brune. Tu la regardas d’un œil mauvais, l’air franchement irrité alors qu’elle te tirait la langue les bras croisés sur sa poitrine. « Scheiße » juras-tu en allemand d’une manière fort peu élégante. « Et tu fais quoi des négations toi, petite pie mal embouchée hein ? Je NE bois NI NE prends RIEN. NOTHING. NADA. NICHTS. C’est compris ? »Ouais, ça faisait un peu concurrence aux versions multilingues du câble dit comme ça mais bon, vu la capacité de compréhension de l’énergumène qui te faisait face, tu préférais insister lourdement. « D’ailleurs, merci mais je sais me servir de la douche et du shampooing. » Tu ne préférais pas relever le coup de l’orang outang à perruque pour le bien de ta santé mentale, bien que tu avais donné presque malgré toi dans le surnom animalier, cela t'avais échappé même dans ton excès de colère. D’ailleurs, parlant de ta tête, elle commençait à te faire mal. Heureusement que tu te trimbalais toujours avec un ibuprofène dans la poche. Il manquait plus que trouver de l’eau dans le foutoir qu’était devenue la chambre universitaire de Dieu-sait-qui. Cette soirée avait vraiment tout pour plaire.
Le feu est encore là, dans mon ventre comme dans mon coeur. Les faux espoirs, les promesses à crédit. La rupture, brutale. La chute, sans amorti. J'ai avoué. Ma faiblesse, ma passion aveuglante. J'ai supplié, pour que ça continue. Je me souviens. J'essuie mes yeux d'un geste brusque. La blessure à l'âme et au corps est toujours ouverte. Ça saigne. Hémorragie sentimentale. Tu me manques. Tu me manqueras toujours. Pourtant je te hais. Avec une hardeur que je ne me connaissais pas.
« Scheiße ». Je le regarde probablement avec autant d'étonnement que lui de colère. A mon avis, il n'a pas vraiment apprécié que je lui balance mon verre en plus du sien dans la figure. Mais je n'y peux rien, j'avais toujours rêvée de faire ça en le voyant dans les films et il n'avait pas qu'à vouloir mettre de la drogue dans mon verre. Il l'avait bien chercher après tout. J'ai beau ne rien comprendre à ce qu'il vient de me dire, même si je suis persuadée que ça ne doit pas être le mot le plus gentil du monde, je ne peux m'empêcher de répliquer. C'est plus fort que moi. Je risque de finir ma soirée en fauteuil roulant en le cherchant comme ça, mais que voulez vous, l'alcool rend bête et inconscient. « Je ne parle pas l'extra-terrestre moi monsieur-j'ai-une-brosse-à-chiottes-sur-la-tête. Alors ici, on est en amérique, alors tu parles anglais, comprendo ? Quoi que, tes yeux prennent tellement de place dans ta tête que je ne suis certaine qu'il y ait encore de la place pour ton cerveau la dedans. Ce n'est pas entièrement ta faute. ». Je ne sais pas pourquoi je faisais une fixette sur ces yeux et sur ses cheveux, mais vu à travers mes yeux, ces deux caractéristiques de son visage paraissaient vraiment encombrantes. A défaut d'un mot plus adapté puisque que c'est le seul qui me vient à l'esprit à cet instant. Mais sachant que mon esprit en plutôt assez embaumé et que mes yeux ont un peu du mal à me retranscrire ce que je vois dans la réalité en ce moment... Il n'y a rien de personnel quoi. « Et tu fais quoi des négations toi, petite pie mal embouchée hein ? Je NE bois NI NE prends RIEN. NOTHING. NADA. NICHTS. C’est compris ? D’ailleurs, merci mais je sais me servir de la douche et du shampoing. ». J'applaudis face à ses propos comme une gosse de cinq ans qui vient d'aller au crique pour la première fois de sa vie. Bon d'accord, quatre ans. « Tu vois, quand tu veux. C'est quand même plus facile de se comprendre quand tu parles la langue de tout le monde que quand tu parles de lilliputien. ». Terme pas vraiment adapté parce que si mes souvenirs sont bons, ce qui est loin d'être certain vu mon état d'alcoolémie avancé, le lilliputien est une langue pratiquée par les toutes petites personnes dans je ne sais plus quel roman ou je ne sais plus quel film. Et l'orang-outan en face de moi devait bien faire une tête ou deux de plus que moi, alors bon. Anyway. « Et ce n'est pas parce que tu ne bois pas et que tu ne te drogues pas que tu ne peux pas mettre des choses bizarres dans les verres des autres espèce de mammouth mal luné. ». Avec tous les surnom d'animaux que l'on se donne à tour de rôle depuis tout à l'heure, on pourrait facilement monté un zoo à nous tous seuls. Je ne sais pas si je me souviendrais encore de tout ça demain matin. Je n'espère pas, sinon j'allais en avoir gros sur la patate. Je n'ai pas pris beaucoup de cuite dans ma vie. Tout simplement parce que quand j'ai eu l'âge de commencer à faire la fête, je n'étais pas vraiment d'humeur à faire la fête. Plutôt d'humeur à me planter un flingue sur la tempe. Mais j'ai remonté la pente petit à petit, si l'on peut dire ça comme ça. Et maintenant, je vais mieux. Enfin sauf ce soir, mais ça, c'était simplement parce que j'étais tombé sur sa photo. Je le déteste. Je le déteste pour m'avoir fait subir ça. Je le déteste pour m'avoir abandonné. Pour m'avoir laissé tomber. Et pourtant, je crois que jamais ne n'arrêterais de l'aimer. Le jeune homme en face de moi est mon défouloir pour toute la colère que j'ai en moi ce soir. En temps normal, j'arrive à la contenir, mais avec les effets de la boisson, tout sort comme un boulet de canon. Ce n'est pas sa faute. Il est juste au mauvais endroit au mauvais moment.
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Sujet: Re: Sweet troublemaker # Milena Sam 8 Mar - 15:27
Sweet troublemaker
Milena & Blake
Tu es atterré par la nouvelle réplique de la jeune femme si bien que tu te demandes comment elle fait pour sortir autant de bêtises dans la même phrase. Tu en oublies presque ton courroux en répondant, presque car ton ton est tout de même amer : " 1/C'est pas de l'extraterrestre, mais de l'allemand et ça veut dire merde. 2/ Comprendes ou comprende si t'es polie mais certainement pas comprendo. Parle pas dans une langue étrangère à une personne qui les étudie la prochaine fois, ça t'évitera d'avoir l'air cloche surtout si la personne à qui tu t'adresses est déjà trilingue." Tu fais une pause, adressant un grand sourire satisfait à l'inconnue histoire de te payer sa tronche pendant quelques secondes." Y a la place pour tout caser, merci de t'en inquiéter. Et, d'ailleurs si toi, t'avais les yeux en face des trous par contre, tu verrais que mes yeux globuleux sont parfaitement dans la norme.", là tu avais été plus acide, elle devenait lourde avec les petits sobriquets disgracieux inspiré de ton physique. T'avais pas demandé son avis sur la chose. Tu voulais juste être penard dans ton coin à regarder les gens danser et faire les commentaires dans ta tête. Le point positif c'est que quand tu as repris en anglais, certes agrémenté de traductions diverses, la brune avait compris le message. Mais, elle avait maintenant en tête de se payer ta tronche de nouveau, applaudissant le fait que tu parlais en anglais. Tu attends qu'elle se calme légèrement avant de lui envoyer une petite pique. Elle commençait vraiment à te courir sur le haricot cette fille."T'as fini oui ? Nah mais j'veux pas dire mais soit tu imites l'otarie soit t'as l'air d'une gamine de deux ans. A toi de voir ce que tu préfères, mais j'en serais pas flatté à ta place. Au passage, t'as pas du tout le compas dans l'oeil si tu me prends pour un lilliputien." ta dernière phrase était clairement prononcée avec humour, tu voulais pas la mettre à plat avec de la méchanceté, t'avais d'ailleurs toujours trouvé ce genre de comportement stupide. Néanmoins, tu ne faisais que te défendre, après tout, la brune n'y allait pas de main morte depuis qu'elle était venue te taper la causette, ou sur le système tout dépend du point de vue. Elle fit une réflexion sur le fait que ce n'était pas parce que tu ne buvais pas que tu ne pouvais pas agrémenter les verres de tes camarades avec des drogues et autres cochonneries. Là, tu réponds au tac au tac, sincère et d'un ton ferme : "T'as raison sauf que je ne le ferais pas. Jamais. Que ces saloperies restent loin de moi. C'est à peine si je prends des cachets pour le mal de tête, et pourtant, je suis un habitué des migraines." Tu évitais avec soin de mentionner tes soucis de mémoire, t'avais pas envie d'en parler avec n'importe qui, et encore moins quelqu'un dont l'esprit est embrumé par l'alcool. D'ailleurs, parlant de migraine, c'était bon, l'une d'elle te vrillait le crâne de douleur et tu fis comme si de rien était. Tu observas quelques temps la jeune femme au pyjama à pingouins et percuta : qui se rendait en pyjama à une soirée étudiante ? Peu de gens, voire personne. Elle n'avait donc pas prévu d'être là, et pourtant, elle se tenait une cuite phénoménale. Tu conclus alors qu'elle devait avoir de sérieux problèmes pour se mettre dans un état pareil. Tu n'allais pas te risquer à vérifier tes hypothèses et tu gardes pour toi tes déductions, courageux mais pas téméraire non plus. Et puis ce n'étais pas tes affaires d'un et de deux, tu n'aimais toi même pas qu'on te poses des questions sur tes problèmes alors il était légitime que tu la laisses en paix avec ça.
Le feu est encore là, dans mon ventre comme dans mon coeur. Les faux espoirs, les promesses à crédit. La rupture, brutale. La chute, sans amorti. J'ai avoué. Ma faiblesse, ma passion aveuglante. J'ai supplié, pour que ça continue. Je me souviens. J'essuie mes yeux d'un geste brusque. La blessure à l'âme et au corps est toujours ouverte. Ça saigne. Hémorragie sentimentale. Tu me manques. Tu me manqueras toujours. Pourtant je te hais. Avec une hardeur que je ne me connaissais pas.
« 1/ Ce n'est pas de l'extraterrestre, mais de l'allemand et ça veut dire merde. 2/ Comprendes ou comprende si t'es polie mais certainement pas comprendo. Parle pas dans une langue étrangère à une personne qui les étudie la prochaine fois, ça t'évitera d'avoir l'air cloche surtout si la personne à qui tu t'adresses est déjà trilingue. ». Je l'écoute ein, mais ça me rentre par une oreille et ça me sort par l'autre. Pour qui il me prend. Je sais très bien que ce n'est pas de l'extraterrestre, je suis saoule, je ne suis pas débile. Le fait est que quand tu parles une langue étrangère à une personne qui ne la parle pas, cela s'apparente de très près à une langue qui vient d'une autre planète. Comme les maths pour certaines personnes, c'est un dialecte complètement inconnu. « Y a la place pour tout caser, merci de t'en inquiéter. Et, d'ailleurs si toi, t'avais les yeux en face des trous par contre, tu verrais que mes yeux globuleux sont parfaitement dans la norme. ». Peut-être dans la norme des gens aux yeux qui leur sorte de la tête mais pas dans ma norme à moi. Je ne prends même pas la peine de lui répondre, me contentant de faire les gros yeux tout en mimant un poisson avec mon visage pour lui faire comprendre ce que je peux bien en penser. Très puérile certes, mais pour ma défense, j'ai bu un nombres pas très raisonnable de verre de vodka. A lui, c'est quoi son excuse ? Le fait que j’applaudisse en même temps son exploit de parler en anglais me faisait étrangement ressembler à un phoque... Mais ein, qu'est-ce que sa peut bien me faire. « T'as fini oui ? Nah mais j'veux pas dire mais soit tu imites l'otarie soit t'as l'air d'une gamine de deux ans. A toi de voir ce que tu préfères, mais je n'en serais pas flatté à ta place. Au passage, tu n'as pas du tout le compas dans l'oeil si tu me prends pour un lilliputien. ». Encore une fois, pour toute réponse je me mets sur la pointe des pieds et bombe de torse dans l'espoir d'atteindre sa taille. Tentative peine perdue évidemment, c'est à peine si je gagne quelque centimètre et il me dépasse toujours d'une bonne tête, voir plus. Je me contente alors de lui faire comprendre ma logique que je fais qui ne consomme pas de drogue ne l’empêche de pas de m'en faire consommer à moi. « T'as raison sauf que je ne le ferais pas. Jamais. Que ces saloperies restent loin de moi. C'est à peine si je prends des cachets pour le mal de tête, et pourtant, je suis un habitué des migraines. ». Et blah blah et blah. Franchement, je n'en ai rien à carrer de ce qu'il me raconte. Il commence à m'ennuyer. Il aura été un bon divertissement pour défouler ma colère, mais maintenant substitue un problème. Mon gros manque d'affection qui avait refait surface en même temps que mon taux d’alcoolémie. J'ai subitement envie d'un câlin que je m'en mets a en avoir les larmes aux yeux. Les sautes d'humeur n'arrivent pas qu'aux femmes enceintes... A ce que je sache. Je n'ai pas de polichinelle dans le tiroir et je n'ai pas l'intention d'en avoir avant plusieurs années. « Dis... Tu m'fais un câlin ? ». J'affiche une petite moue tout en me dandinant sur moi même. Même avec une certaine boisson dans mon organisme, je me rends compte du culot de ma demande. Mais j'ai beau me rendre compte du culot, je suis cepandant trop ivre pour empêcher les mots de franchir mes lèvres. « Et un petit bisou aussi. Tout petit petit riquiqui. ». Je le regarde avec les yeux suppliant, au bord des larmes. J'ai honte de moi sérieusement. Plus jamais je me bourre la gueule comme ça. Enfin plus jamais... Jusqu'à la prochaine fois. « Siiitoooooopléééééé. ». C'est limite si je ne me mets pas a genoux, mais j'ai encore juste assez de dignité pour m'empêcher de le faire. Hallelujah.
☆ Arrivée à Princeton : 26/02/2014 ☆ Copies rendues : 575 ☆ Avatar : Daniel Sharman ☆ Crédits : (c) caraphernelia (avatar), (c) broadsword (signature) (c) tumblr (gif) ☆ Etudes/Emploi : Double cursus : Langue et littérature allemande et espagnole/mécanicien à mi temps/patineur artistique en grande pause
Sujet: Re: Sweet troublemaker # Milena Dim 30 Mar - 14:38
Sweet troublemaker
Milena & Blake
Plus tu débites ton laïus, plus tu as l'impression qu'elle n'en a rien à faire. En même temps, comment pourrais-tu t'en étonner ? Tu ressemblais à quelqu'un qui essayait désespérément de faire la morale à un enfant. En effet, vu la dose d'alcool qui devait circuler dans le sang de la jeune femme au pyjama à pingouins sa répartie et ses actes étaient ceux du niveau d'une gamine de deux ans. Enfin, que pouvais-tu y faire mis à part souffrir en silence et vouer ton voisin de palier aux gémonies pour t'avoir traîné à cette fête. Tiens parlant de lui, tu te désintéresses du problème sur pattes qui se tenait devant toi pour vérifier que le jeune homme n'était pas rendu au stade d'ébriété avancée et qu'il était toujours en train de gigoter à quelques mètres de là. Tu aurais presque espéré que ton ami se soit volatilisé de la piste de danse afin que tu puisses échapper à la brune et partir à sa recherche... mais non, il semblait avoir jeté son dévolu sur une blondinette et dansait avec elle. Pff, tu pouvais même pas compter sur lui pour te sortir de ce pétrin. Néanmoins tu souris, voyant que la jeune fille n'avait visiblement pas plus de sens du rythme que ton ami et que ces deux là avait l'air de bien s'amuser avec leur "danse" un peu étrange à ton goût. Ton voisin de palier vit bientôt que tu le fixais et il t'adressa un signe de victoire dans le dos de sa conquête. Très bien, c'est noté, merci du soutien, pensas-tu.
"Dis... tu m' fais un câlin ?" Voilà la phrase qui ramène ton attention sur la brunette. Visiblement, elle n'était pas partie alors que tu étais distrait par les frasques de ton ami. Choqué, tu te demandes si tu as bien entendu. Tu clignes des yeux, totalement ahuri par la requête que tu avais cru entendre. Tu allais lui demander de répéter lorsqu'elle poursuivit " Et un petit bisou aussi. Un tout petit riquiqui"Okay, tu avais bien entendu au premier coup. Tu tousses, gêné par cette demande audacieuse compte tenu des événements précédents. Tu répondis calmement, essayant de lui faire comprendre que tu ne voulais pas accéder à sa demande. "Je sens la vodka à plein nez grâce à toi, remember ? A moins que tu ne veuilles fleurer bon de cette liqueur jusqu'à demain matin, c'est pas une bonne idée." Ton ton est néanmoins volontairement froid sur la fin, on est jamais trop prudent, mais elle ne semble pas saisir tes propos. L'étudiante t'adresse un regard implorant tout en te suppliant. Résultat des courses, tu t'en vois d'autant plus gêné. Tu n'es pas méchant par nature encore moins idiot au point d'être vexant mais après t'avoir plus ou moins traité de délinquant porté sur la drogue tu avais un peu de mal à être gentil avec cette fille. De plus, tu n'avais pas envie qu'elle crie au scandale le lendemain, en disant que tu avais profité de son ébriété. Tu avais déjà assez de problèmes comme ça avec ta tête, tu ne souhaitais pas en rajouter un de plus à la liste. "Excuse moi, mais ce n'est vraiment pas une bonne idée". Tu croises les bras sur son torse, installant une barrière physique entre vous deux. Tu te rends compte que l'inconnue est au bord des larmes et tu ne peux t'empêcher, au fond, de te sentir coupable d'agir comme ça. Au fond, tu la plains d'être dans cet état là mais aussi des causes qui font qu'elle s'est mise dans cette état même si tu ne la connais pas et que votre rencontre n'était pas des plus idylliques.
Sujet: Re: Sweet troublemaker # Milena Mer 21 Mai - 13:27
sweet troublemaker
Le feu est encore là, dans mon ventre comme dans mon coeur. Les faux espoirs, les promesses à crédit. La rupture, brutale. La chute, sans amorti. J'ai avoué. Ma faiblesse, ma passion aveuglante. J'ai supplié, pour que ça continue. Je me souviens. J'essuie mes yeux d'un geste brusque. La blessure à l'âme et au corps est toujours ouverte. Ça saigne. Hémorragie sentimentale. Tu me manques. Tu me manqueras toujours. Pourtant je te hais. Avec une hardeur que je ne me connaissais pas.
Je sais très bien que ça ne se fait pas de demander un câlin ou un bisou à un inconnu. Malheureusement pour moi, la partie de mon cerveau qui permet de mettre une barrière entre mes pensées et mes paroles est actuellement hors service. Il cligne des yeux. Il tousse. Je lui proposerais bien des pastilles pour le toux, mais hormis le fait que je n'en ai pas sur moi, je suis presque certaine que ce n'est pas la raison de son chat dans la gorge. J'en suis la raison. Et j'avoue que je tire un malin plaisir à le mettre mal à l'aise. J'en oublie presque les larmes qui menacent de franchir la barrière de mes paupières et ma honte. Presque. « Je sens la vodka à plein nez grâce à toi, remember ? A moins que tu ne veuilles fleurer bon de cette liqueur jusqu'à demain matin, ce n'est pas une bonne idée. ». Les larmes menacent de plus en plus de couler. Ce n'est pas tant qu'il refuse qui me met dans cet état. Mais le ton qu'il utilise. J'ai honte de mon regard implorant. Je me fais sérieusement pitié. J'ai l'impression de le dégoûter. Ce qui est peut-être le cas d'ailleurs. Comment pourrait-il avoir envie de me réconforter après tout. Je suis une vraie loque. Une loque habillée avec des pingouins sur son pyjama et un sérieux manque d'affection. Je suis une fille brisée et je le sais. Mais je préfère être une fille brisée et sobre plutôt qu'une fille brisée et ivre. Au moins, quand je n'ai pas d'alcool dans le sang, j'ai toujours ma fierté. Je cache mon mal être derrière une attitude plus que désagréable. Les gens ne m'apprécient pas vraiment mais au moins, je sais pourquoi. Je fais en sorte qu'ils ne m'aiment pas. Quand je suis ivre, tout mon mal-être apparaît au grand jour. Et je déteste ça. Je déteste avoir l'air d'une petite chose misérable. Ce que je suis pourtant. « Excuse moi, mais ce n'est vraiment pas une bonne idée. ». Il peut franchement se les mettre où je pense ses excuses. Il n'en pense probablement pas un mot en plus. J'ai horreur de l'hypocrisie. J'aimerais seulement pouvoir me mettre en colère et me renfermer sur moi-même comme je le fait en temps normal. Pouvoir repousser les gens autour de moi et renforcer ma carapace. Au lieu de ça, je fonds en larmes. Saleté d'alcool. Mais encore une fois, bizarrement, je préfère ça à avoir à vider une nouvelle fois le contenu de mon estomac dans la cuvette des toilettes. C'est assez paradoxal. Je n'aime pas l'état dans lequel je suis lorsque je suis ivre. Mais je préfère ça à la solution numéro deux. Les larmes coulent maintenant à flot le long de mes joues. « Pourquoi personne ne m'aime ? ». Ce n'est pas vraiment une question que je pose à œil de poisson devant moi. C'est plutôt une question que je me pose depuis des années. Mon premier amour ne m'aimait pas assez pour rester auprès de moi ou pour se confier à moi. Au lieur de ça, il a préféré m'abandonner. Mes parents et mes proches ne m'aimaient pas assez pour comprendre mon mal-être. J'ai l'impression d'être la vilain petit canard de la société. En venant à Princeton, je pensais pouvoir prendre un nouveau départ. D'une certaine façon c'est le cas. Mais d'un autre, cela n'a rien changé. Certes, je ne connais personne ici et personne ne me connaît. Mais ça ne change en aucun cas la façon dont je me sens. Ça n'a pas guéri ma boulimie après tout, de partir. Ce qui prouve que je suis toujours aussi mal en point qu'avant. Voir pire. Je dépose quelques petites tapes sur le torse de bouclettes. « Tu sais quoi ? Tu as raison, ce n'était pas une bonne idée. ». Je ne parle pas du fait de lui demander un câlin. Mais du fait de venir à cette fête. De penser que c'était une bonne idée et que cela me ferait du bien. Je crois même que cela a empirer la chose. Et je n'imagine même pas comment je me sentirais demain matin. Je m'éloigne alors de mon défouloir de la soirée pour m'approcher du buffet. Celui-ci étant principalement continué de chips et de gâteaux apéro. Et je commence à manger. Sachant très bien comment cela se terminera dans quelques heures. De la façon que je voulais justement éviter en me rendant en ce lieu. Bien joué Milena, vraiment. Game over. Try again.
ps : vraiment désolée du retard c'est pire que nul en plus, mais j'ai du mal à me remettre dedans anyway, a toi de voir si on met fin au rp ou si tu veux le continuer