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 Milena-June Bradford ☆ Lily Colins

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Milena-June Bradford

Milena-June Bradford
☆ Arrivée à Princeton : 09/02/2014
☆ Copies rendues : 646
☆ Avatar : lily collins
☆ Crédits : ©tumblr ©episkey.
☆ Etudes/Emploi : en 2eme année de psychologie et vendeuse à la billetterie du cinéma à mi-temps

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MessageSujet: Milena-June Bradford ☆ Lily Colins   Milena-June Bradford ☆ Lily Colins EmptyJeu 13 Fév - 11:10

©️ lilycollinsdaily


Milena-June Bradford


Mon monde a changé, mon monde n'est plus le même. Je dirais pas que je le préfère maintenant ou qu'il était mieux avant. Je suis perdus je n'ai plus de repère, tout a changé de place, certains sont partis, d'autres sont arrivés. Je me croyais dans une bulle, je me croyais protégé de tous, je pensais que rien ne pouvais m'atteindre. Mais ça c'était avant, quand j'étais encore qu'une enfant.



Carte d'identité :
Nom :
Bradford. Tout comme mon père, et son père avant lui, et son père avant lui. Et ainsi de suite. Enfin tu as compris le truc. Je ne dirais pas que je l'aime ou que je ne l'aime pas ce nom. J'aurais pu tomber sur mieux, j'aurais pu tomber sur pire. Après tout, ce n'est qu'un nom.
Prénoms :
J'ai deux prénoms reliés par un trait d'union. Donc théoriquement, je n'ai qu'un seul prénom. Mais on ne l'utilise jamais en entier. De toute façon, en entier, je ne l'aime pas. Je trouve ça trop long. Donc on m'appelle Milena. Tout simplement. Millie ou mimi pour le surnom. June, c'était le nom de ma grand-mère maternelle morte peu de temps avant ma naissance. C'est pour ça que ma mère voulait absolument que je le porte j'imagine. Elle n'avait pas encore fait son deuil et voulait garder un trace d'elle en moi.
Date de naissance :
Est-ce vraiment important ? Cette date sert à quoi ? Pour savoir quand fêter l'anniversaire de quelqu'un ou quand avoir un prétexte pour faire la fête. Pour ma part, j'ai arrêté de fêter cette date lors de mon entrée au collège. Je me trouvais trop grande pour ça. Mais bon, si vous tenez absolument à m'offrir des cadeaux, faites-le le 12 janvier.
Lieu de naissance :
Londres. Là où il y a la Tamise, Big Ben, Buckingham Palace, le London Bridge, les drôles de monsieur qui ne sourient jamais avec une choucroute noire sur la tête. Ouais, je suis née dans ce cirque là. Il ne faut pas vous méprendra, j'aime bien l'Angleterre, mais ça m'a aussi fait du bien d'en partir.
Âge :
Je viens tout juste d'avoir vingt et un ans. Et oui, maintenant j'ai la majorité américaine ! Mais ça ne change pas grand chose si vous voulez mon avis. Sérieusement, qui a vraiment attendu d'avoir la majorité pour commencer à picoler ?
Origines :
Cent pour cent anglaise. Et cela, depuis des générations je crois, bien que je n'ai jamais jeté un coup d’œil à mon arbre généalogique. En tous les cas, ce que je peux vous dire, c'est que ma mère et mon père sont anglais. Pour ce qui remonte plus loin, je n'ai aucune certitude.
Situation amoureuse :
Célibataire, par choix jusqu'à présent. Mais je commence doucement à me remettre de ma dernière relation qui s'est très mal terminée. Pour lui, comme pour moi. Je ne dis pas que je suis de nouveau prête à me lancer dans une nouvelle relation, mais plutôt que je commence à me faire à l'idée.
Orientation sexuelle :
Faut-il vraiment ranger des gens dans des cases ? Je n'ai eu qu'une seule vraie relation jusqu'à présent et oui, c'était avec un mec. Mais cela veut-il forcément dire que je suis hétérosexuelle ? Je préfère ne pas être cataloguée. J'aimerais la personne que j'aimerais. Après tout, on ne peut pas me jeter la pierre pour aimer une personnalité plutôt qu'un corps.
Etudes/Emploi :
Je suis en deuxième année de psychologie dans la prestigieuse université de Princeton. Mais même si je suis boursière, ma bourse ne me permet que de payer mes études. Je travaille donc au cinéma de la ville lors de mon temps libre pour pouvoir aussi avoir un peu d'argent pour moi.
Groupe :
I am a student.
Avatar :
Lily Collins.
Anecdotes & faits divers :
anecdotes
Elle possède la même peluche depuis qu'elle est toute petite et ne s'en est jamais séparée. D'ailleurs, elle dort toujours avec le soir, même si elle évite de l'amener avec elle quand elle découche. C'est simplement un petit lapin beige qu'elle a appelé ninnin... Bah quoi ? Elle avait à peine deux ans. • La sonnerie de son téléphone est « if i die young » et même si cette chanson la fait simplement pleurer comme un bébé, elle ne peut se résoudre à la changer. • Quand elle dort, elle à la fâcheuse tendance à piquer toute la couette et à s'enrouler dedans comme un saucisson. Heureusement que la plupart du temps, elle passe la nuit seule avec elle-même. • Malgré la période sombre de sa vie, elle a toujours eu de bonnes notes à l'école. Il faut bien avouer qu'elle a des facilité et qu'elle en use et en abuse. C'est un miracle qu'elle n'ait redoubler qu'une seule fois vu le cauchemar qu'elle a traversé. • Si elle ne touche jamais à la sonnerie de son téléphone, elle a tendance a changé le fond d'écran de celui-ci comme elle change de chemise. C'est à dire quasiment toutes les semaines. Si ce n'est pas plusieurs fois par semaine. • Pour arrêter de se ronger les ongles, elle a commencé à porter du vernis à ongle. Et depuis, elle ne peut plus s'en passer, même si la plupart du temps elle se résout à le changer seulement quand il est complètement écaillé. • Contrairement à la plupart des enfants, elle n'a jamais eu de poisson rouge. Pour la simple et bonne raison qu'elle a catégoriquement refusé d'en avoir après avoir vu la mère de nemo se faire tuer dans le dessin animé quand elle était petite. • Elle commande la plupart de ses fringues par internet. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas aller dans les magasins, mais il y a toujours plus de choix sur le net ainsi que la population en moins. Pas de file d'attente, pas de boutiques surchargées et quasiment sûre de trouver ce que l'on veut. • Si elle n'a ni le vertige, n'est pas claustrophobe et ne se met pas à crier devant une araignée, elle a une peur panique de l'eau. Elle ne sait pas d'où cette phobie lui vient, mais elle préfère largement faire bronzette plutôt que trempette. • Elle possède un tatouage avec le nom de son premier amour sur le flan droit. Même si tout le monde pense que c'est une bêtise grosse comme le monde, elle n'est pas de cet avis. Après tout, il reste son premier, c'est à cause de lui (ou grâce à lui) que sa vie a tourné de cette façon et ce n'est pas comme si ses futurs petits copains pouvaient être jaloux car il ne fait plus parti de ce monde. De plus, le tatouage est vraiment d'une écriture minuscule, ce n'est pas comme si il prenait tout son flan. Il fait trois centimètre de longueur à tout casser. • Elle possède un parapluie vert fluo qu'elle adore utiliser lorsqu'il pleut des cordes. Elle trouve que sa donne un peu de couleur sous ce temps grisâtre et déprimant. • Elle n'est que très rarement malade, mais quand elle l'est, elle l'est vraiment. C'est à dire qu'elle est clouée au lit sans pouvoir en sortir.

caractère
fidèle • réservée • sarcastique • gentille • bosseuse • têtue • jalouse • indépendante • renfermée • méfiante • curieuse • bordélique • directe • franche • gaffeuse • patiente • intelligente • pessimiste • ouverte • réaliste • tolérante • rebelle



A propos de moi :

prénom/pseudo :
steffie... ouais, bah c'est pas moi qui a choisi ein.  :aah: 
âge :
bientôt vingt ans.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 3128919962  j'ai déjà passé les dix-neuf et demi.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 2828770172  j'me sens trop vieille de passer dans une nouvelle dizaine, je n'arrive pas a m'y faire.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 4107948321  et a ce qu'on me dit, ça va être de pire en pire avec le temps. Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 1883791132 
pays :
un trou coincé entre la belgique, l'allemagne, l'espagne, l'italie, tout ça tout ça.  Rolling Eyes  un indice ? ça commence par un f, se termine par un e.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 314468362  
personnage inventé ou scénario :
tout est tout droit sorti de ma petit tête.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 2591545469  en même temps, il n'y a pas encore de scénario sur le forum, ce n'est pas comme si j'avais le choix.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 2031527457  
as-tu des doubles-comptes ? :
oui... j'ai craqué.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 2873682963 
fréquence de connexion :
le plus régulièrement possible même si ce n'est pas toujours facile.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 9096002  disons que ça dépend des semaines.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 254249013  ça dépend quand j'ai envie de voir votre tête ou pas.  Twisted Evil  je plaisaaaante.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 314468362 
comment as-tu connu le forum ? :
 ahah, elle est bien drôle celle-là.  Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 56365784  disons que c'est mon petit doigt qui me l'a dit  :colgate: 
qu'en penses-tu ? :
 Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 88502245 
quelque chose à rajouter ? :
 Milena-June Bradford ☆ Lily Colins 1420094427 

©️ _Viviie.




Dernière édition par Milena-June Bradford le Lun 7 Avr - 11:07, édité 14 fois
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Milena-June Bradford

Milena-June Bradford
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MessageSujet: Re: Milena-June Bradford ☆ Lily Colins   Milena-June Bradford ☆ Lily Colins EmptyJeu 13 Fév - 11:10

© google


Milena-June Bradford


On apprend à vivre sans, à respirer sans et même à manger sans. On pense qu'on ne s'en remettra pas, qu'il était le seul à pouvoir nous rendre heureux, mais pourtant on avance. Avancer sans penser à rien, aucun projet, trop de regret. Des mois de perdus dans une tristesse, on s'enferme, on finit par perdre ceux qui nous sont cher. Il est pourtant temps de rebondir.



chapitre un : the first time i met him

Ma vie commence ici. Non pas le jour de ma naissance parce que, soyons réaliste quand j'étais bébé, j'étais comme tous les autres bébés. Je pleurais, dormais, mangeais et faisais caca. Et mon enfance n'a pas grand chose de spéciale qui mérite que l'on s'y attarde. Non, ma vie n'a pas commencé le jour où je suis née. Elle a commencé quand je l'ai rencontré. J'étais en dernière année au collège à l'époque. Quand on y pense, ça ne remonte pas à si longtemps que ça, pourtant, par moment, j'ai l'impression que c'était une autre vie. J'étais une fille des plus banales. Je n'étais ni populaire, ni riche, ni incroyablement belle, ni incroyablement intelligente. J'étais une fille comme les autres. Et lui, c'était le garçon le plus populaire de l'école. Je n'étais pas le genre de fille à m’intéresser à ces choses-là, mais c'est lui qui s'est intéressé à moi. Je ne comprends toujours pas pourquoi, mais je ne vais pas me poser des questions auxquelles je ne pourrais jamais répondre. Il s'est intéressé à moi, et je ne lui serais jamais assez reconnaissante pour ça. Il a changé ma vie. De la meilleure et de la pire des façons. Il m'a fait ressentir des choses que jamais je n'aurais cru possibles. En passant par les meilleurs sentiments du monde, comme les pires. « Hey ! Milena c'est bien ça ? ». Il avait un sourire magnifique. Non pas parce qu'il avait les dents blanches et bien alignées. Mais plutôt parce qu'il avait un sourire communicatif, le genre de sourire contagieux qui illumine toute la pièce. Je n'ai rien répondu, je ne lui avais jamais adressé la parole jusqu'à aujourd'hui. Je me demandais même comment il pouvait connaître mon prénom. Je me suis contentée de hocher la tête, attendant de savoir ce qu'il pouvait bien me vouloir. « Je voulais savoir... Tu sais pour le devoir de science à faire en binôme que Monsieur Brittmore nous à donné... Ça te dirais qu'on le fasse ensemble ? ». Encore une fois, je n'ai pas pu répondre, me contentant de secouer la tête comme une idiote. Mais avec le recul, je me souviens qu'il devait probablement être plus gêné que moi. Je le sais à sa façon de se tortiller, presque imperceptiblement alors qu'il me parlait. A sa façon de se mordre la lèvre en attendant ma réponse. C'est comme cela qu'à commencé notre histoire. Mon histoire. J'étais devenue la petite amie d'Aaron Weaver.

chapitre deux : the best and the worse day of my life

Cela faisait, jour pour jour, un an qu'on sortait ensemble. Aaron et moi. J'étais amoureuse, mais genre vraiment amoureuse. Pas le genre d'amourette que vivent toutes les ados. Le genre d'amour qu'on ne vit qu'une seule fois dans sa vie. Le genre d'amour qui nous donne l'impression d'être seuls au monde, d'être dans notre bulle. Et que rien ne pourra jamais nous atteindre. Et ce soir allait être le grand soir. Je voulais qu'il soit le premier. J'étais prête. A vrai dire, je l'étais depuis un bout de temps maintenant, mais je voulais que ce soit parfait. Enfin, je ne me faisais pas l'illusion, cela allait ma première fois et probablement la sienne également. Même si je n'étais pas certaine à cent pour cent le concernant. Je lui poserais probablement la question un jour, mais pas aujourd'hui. Il y allait sûrement avoir des cafouillages et je me doute que ça n'allait pas être comme dans les films à l'eau de roses que je le force à regarder. Mais ça allait être magique parce que l'on s'aimait. Il n'y a rien de plus beau que ça. Il n'avait jamais été insistant envers moi. Il n'avait jamais fait aucune allusion de ce côté là. Si bien que je demandais parfois si je l'attirais vraiment. Et puis je croisais son regard, et mes doutes s'envolèrent comme neige au soleil. Et même ce soir, il restait un vrai gentleman. « Tu es sûre ? ». On était l'un face à l'autre, dans sa chambre. Il me regardait droit dans les yeux, ses deux mains en coupe autour de mon visage. Et je n'ai jamais été aussi sûre d'une chose de ma vie. Alors il a posé ses lèvres sur les miennes. Et j'ai passé la plus belle nuit de ma vie. Ce n'était pas parfait. J'ai eu mal. Ni l'un, ni l'autre ne savait vraiment comment s'y prendre. Mais à sa façon de me toucher. A sa façon de me regarder. A sa façon de me murmurer des mots à l'oreille. C'était simplement parfait. Et j'ai passé la nuit dans ces bras. Je voulais que toutes les nuits soient comme celle là. Je voulais arrêter le temps pour rester dans cette position à jamais. Moi, lovée dans ses bras. Mais malheureusement, le temps à reprit son cours. Et je me suis réveillée à côté d'une place vide. Pendant deux secondes, j'ai presque pensé que j'avais rêvé toute cette histoire. Puis j'ai posé les yeux sur son oreiller. Oreiller où était posé une lettre, avec écrit mon prénom sur le dessus. Je reconnaissais son écriture. J'ai pris la lettre, les mains tremblantes, et je l'ai ouverte. Mon monde s'est écroulé.

chapitre trois : dear millie

Millie, mon amour. Je m'en veux déjà pour te faire subir ça, mais je ne pouvais pas partir sans te dire au revoir. Comme tu peux le voir sur cette feuille, j'ai pleuré en t'écrivant ceci. Toi qui me disais insensible quand on regardait ces films dont tu as le secret, tu sais maintenant que je ne le suis pas. Je suis tombé amoureux de toi dès le premier jour où je t'ai vu. Non, pas ce jour là où je t'ai abordé dans les couloirs du collège. Bien avant ça. Alors que tu as débarqué dans ma classe à la petite école, avec tes petites couettes sur la tête et ton cartable rose bonbon. Tu étais déjà magnifique à l'époque. Je sais que tu n'es pas d'accord avec moi, mais j'aimerais que tu puisses te voir à travers mes yeux. Tu es la fille la plus belle que je n'ai jamais vu. Avec tes longs cheveux châtains que tu traites à tort de baguettes. Avec tes grands yeux tout droit sortit d'un manga et tes adorables petites fossettes. Tu es la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé. Grâce à toi, j'ai passé la meilleure année de ma vie. Ça a toujours été toi. Il n'y a jamais eu que toi. Et il n 'y aura jamais personne d'autre que toi. Je n'ai jamais voulu te faire souffrir c'est pour cela que je ne t'ai jamais raconté ce que je m'apprête à te raconter. Et pourtant, je sais que je ne vais jamais autant te faire souffrir que maintenant. Et je m'en veux. Je m'en veux tellement pour ça, si tu savais. Et je ne t'en voudrais pas si tu te mettais à me détester après ça. Je le mérite. Alors voilà, je le sais depuis bien avant que l'on soit ensemble. Et pourtant, je n'ai pu m'empêcher de t'aborder. Je voulais te connaître. C'était égoïste de ma part, je sais. Je ne vais pas t'embêter avec les termes scientifiques, tu n'y comprendrais probablement pas grand chose. Mais pour faire court, je suis atteint d'une maladie dégénérative chronique et j'ai appris il y a quelques jours que ça allait sous peu devenir de pire en pire. Je ne peux simplement pas le supporter. Je ne veux pas devenir un légume. Et surtout, je ne veux pas que tu me vois comme ça. Tu dois me détester pour ne pas t'en avoir parler. Mais je ne pouvais simplement pas. Tu dois croire que je t'ai abandonné. Mais saches, mon amour, que je serai toujours à tes côtés. Je veillerai toujours sur toi. Je t'aime et je t'aimerai toujours. Aaron.

chapitre quatre : i got lost in the food

Il était parti depuis six mois et c'est comme si ça c'était passé hier. La douleur est toujours aussi vive, aussi présente. J'ai comme l'impression que jamais elle ne s'en ira. Je n'arrive pourtant toujours pas à le réaliser. Quand mon téléphone sonne, je m'attends encore à voir son prénom s’inscrire sur mon écran. Quand je sors du lycée, je m'attends encore à le voir debout, en train de m'attendre près de la sortie. Et à chaque fois que je me rends compte que ce n'est pas le cas, c'est comme si un poignard me transperçait la poitrine. Mes parents me disent qu'ils comprennent. Mes amis me disent qu'ils comprennent. Mes professeurs me disent qu'ils comprennent. Mais ils ne comprennent rien du tout. Il n'ont jamais perdu la personne qu'ils aimaient le plus au monde. Ils ne peuvent pas comprendre s'ils ne l'ont pas vécu. Ils peuvent seulement s'imaginer. Et l'imagination est souvent bien loin de la réalité dans ce genre de situation. J'ai perdu beaucoup de poids depuis ce jour-là. Je ne suis pas maigre, mais pas loin. Pour la simple et bonne raison que j'ai arrêter de m'alimenter. Je mange seulement pour me maintenir en vie. Le reste, je le fais pour faire plaisir aux autres. Comme me lever le matin. Si cela ne tenait qu'à moi, je l'aurais déjà rejoins depuis longtemps. Mais je ne veux pas faire subir ce qu'il m'a fait subir à mes proches. Alors je prends un jour après l'autre. Et bizarrement, aujourd'hui, contrairement à d'habitude, j'ai une grosse envie de nourriture. Alors je me lève du canapé pour me rendre dans la cuisine et je commence à manger, à manger et à manger. Et puis ça s'arrête aussi soudainement que c'est arrivé. Je n'ai plus envie de manger. Pendant un temps infime, je me sens bien. Comme je ne me suis pas sentie depuis longtemps. Mais ça ne dure pas longtemps et je me sens encore pire qu'avant. Je culpabilise et je ne sais même pas pourquoi. Pour avoir manger ? Pour avoir été bien alors que je me suis jurée de ne plus jamais être bien depuis qu'il est parti ? Je me rends alors dans les toilettes et mets deux doigts dans ma bouche. Quand je reviens dans la salle, je regarde sur la table cinq paquets de chips, deux tablettes de chocolats, des miettes de pain, trois boites de cookies vides et un pot de ben and jerry's. Génial. En l'espace d'une année l'amour de ma vie s'est suicidé, je suis devenue boulimique et j'ai redoublé.

chapitre cinq : a fresh start

J'avais été admise à Princeton ! Moi ! Milena-June Bradford, à Princeton ! J'y avais postulé, comme dans beaucoup d'autres universités en dehors du pays. Et j'ai été admise quasiment dans toutes, mais Princeton est le seul établissement prestigieux qui m'avais accepté. D'abord sur liste d'attente, puis finalement, la liste était remontée. Et le mieux, c'est que ma demande de bourses avait aussi reçu une réponse positive. Parce que sans ça, je n'aurais jamais pu m'offrir le luxe d'aller là-bas. Mais je n'avais posé ma candidature dans aucun établissement anglais. Pour la simple et bonne raison que je voulais me casser d'ici. Parce que, peu importe à quel point j'essayais. Peu importe les efforts qui je pouvais fournir. Tout le monde me voyait comme la pauvre petite fille dont le petit copain s'était donné la mort et qui avait un sérieux problème avec la nourriture. Et même si tout ça est vrai, et que cela fait qui je suis, j'en ai marre d'avoir une étiquette au dessus de ma tête. Donc, je m'en vais. Je prends un nouveau départ. Là où personne ne me connaît et où je peux être la personne que j'ai envie d'être. Princeton, me voila !

© _Viviie.


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