A propos de moi :

Alicia. majeure. Canada. inventé. non. surement un passage à chaque jour, mais 2-3 réponses par semaine. top-site, il me semble. il semble bien, c'est un peu trop tôt pour donner un avis poussé. à bientôt.
 

once upon a time :

Ma vie, vous êtes certains de vouloir la connaitre ? Roh, vous êtes pas drôle, je n'avais pas envie de vous la compter ! D'abord, je vous aime plus....

Bref, je suis née par un beau matin du mois d'avril à Hawaï pour la joie de mes deux parents qui n'auraient pas été supposé avoir d'enfant. J'étais en quelques sortes le petit miracle d'un couple stérile. J'avais grandi avec Paco, un Labrador beige qui s'occupait drôlement bien de mon petit cul et qui veillait à ce que je ne faisais pas de mauvais coup quand j'avais commencé à marcher. En tout cas, c'est ce que mon père m'avait dit. Il paraît que c'était rigolo de le voir me tirer de la sorte par la couche ! Bref, une vraie petite famille parfaite, enfin jusqu'à ce que mon père s'était mis à boire de plus en plus quand il rentrait tard le soir. Il disait avoir besoin de se détendre après une journée de travail!

Puis les années passaient et tout semblait plus que parfait dans ma vie, car mes deux parents étaient fiers de leur unique fille. Mais comme on dit, tout à une fin et celle de ma famille commençait quand mon père se retrouvait sans employer à cause d'un gosse de riches qui avaient volé une de ces idées pour la présenter à son patron avant lui. Le résultat était qu'après une longue discussion avec leur " boss ", qui était le père de l'autre jeune homme, Monsieur Silverwood se retrouvait à la porte sans compensation avec comme seule raison qu'il avait tenté de s'approprier l'idée d'un autre. Inutile de vous dire que son nom fut sali à tout jamais par ce pur mensonge tandis que le jeune était devenu assistant gérant. Voyez l'injustice ! Robert, mon père avait tout fait pour se trouver un emploi ailleurs, mais rien ne fonctionnait. Le départ de ma mère arrivait. ->non Robert, c'est terminé ! Je m'en vais loin de toi et loin de ta fille. Avait dit la femme se tenant près de la porte avec ses valises et lui lançant les clefs de leur appartement. -> Chérie, je vais me trouver un emploi et tout va rentrer dans l'ordre... Je t'aime ! Avait répliqué mon père tout en s'approchant vers sa femme en essayant de la prendre dans ses bras. -> rien à foutre Robert et tu sais quoi. Je t'aie déjà remplacé avec un homme qui a beaucoup plus de classe que toi. Non mais regarde-toi, tu es un pauvre raté qui va finir à la rue ! Et c'est ainsi que mes parents se séparaient et que je me retrouvais toute seule avec son père.

Pour le meilleur et pour le pire ! Voulez-vous bien me dire qui a inventé cette réplique à deux balles lors d'un mariage ? En tout cas, ce n'était pas ma mère qui avait pris la fuite dès que son mari était devenu un homme pauvre. Une fois celle-ci partie, il avait fini par se trouver un emploi dans un hôtel comme concierge à un salaire minime. Mais au moins, il arrivait à donner un toit à sa fille, de quoi manger et des vêtements. Quand j'eus mes quatorze ans, il m'offrait un peu d'argent pour que je puisse faire les boutiques et ainsi profiter de ma journée avec lui. Puis un beau matin, je tombais sur l'une des nombreuses factures impayés que mon père avait et cela me donnait envie de faire ma part des choses. Je n'étais pas stupide, mon père se tuait au boulot et pourtant cela n'était pas suffisant. C'est pourquoi je me trouvais un petit emploi comme femme de ménage chez des gens très riches. Mon père n'avait pas été d'accord quand il l'avait appris, mais il avait fini par me laisser faire à la seule condition que la moitié de cet argent soit déposée à la banque pour mes études. Mais au fil de ses années, j'apprenais à détester tous ses gosses de riche et surtout les filles. Je les trouvais, sans aucune valeur et un peu trop profiteuse de l'argent de leur parent qui pouvait à tout moment disparaître. Comme s'ils n'avaient pas la moindre conscience des efforts que cela pouvait prendre pour réussir à vivre une vie normale. Mais que voulez-vous, nous prenons souvent conscience de la valeur de l'argent que lorsqu'on passe par où elle était passée.

- Caridee, ma puce, ton avion part dans moins d'une heure... Avait gentiment dit mon père qui se trouvait assis près de moi dans mon lit à me caresser doucement les cheveux. J'avais toujours été très proche de mon père et cela, depuis que je suis née. Étant un enfant unique, je vous laisse deviner que son seul parent n'a pas nécessairement bien pris le fait que je veuille quitter la maison à mes dix-neuf ans.

- hey crotte de crotte ! Avais-je tout bêtement lancé en ouvrant grand les yeux et me levant d'un bond de mon lit tout en perdant pied et passant proche de faire un nez à nez avec le sol. Vous imaginez, si un malheur me serait arrivé, c'était assuré que je devais manquer mon avion en direction de Princeton. Mon père aurait été l'être le plus heureux de ne pas devoir me laisser quitter le nid familial. Après se réveille plutôt à la course, une douche rapide, un petit-déjeuner et une révision de ma liste de choses à faire et à préparer. J'avais pris la direction de la magnifique ville de Princeton pour y faire mes études en architecture.

Une fois arrivée, je m'étais installé dans un petit appartement près de l'Université avec une colocataire aussi fêtarde que moi. C'est ce qui ne m'aidait pas dans ma première année, car la soirée très arrosée défilait et ma note chutait. Tellement que j'avais raté ma première année scolaire et que je n'étais pas fière de moi. Petit conseil d'amie, évité l'alcool en semaine ! Bref, suite à cela, nous avions décidé de limiter les soirées arrosées au vendredi et au samedi soir. C'était plus sage ainsi et bénéfique pour mes notes qui retrouvaient leurs bonnes habitudes.